dimanche 31 janvier 2016

La classe de Jean Rochefort

Très sympa le Roméo et Juliette des Bolloss :




Il est mignon son Roméo qui matche à 200% sur Tinder avec sa Juliette ...



samedi 30 janvier 2016

Une vague scélérate

Une vague scélérate ("Sneaker Wave" in English) est une vague soudaine d'une amplitude extraordinaire capable de balayer une plage sans prévenir, tel un mini tsunami qui ne préviendrait pas par un recul annonciateur.

En pleine mer, une vague scélérate peut atteindre 30 mètres de hauteur (je dis bien trente mètres au dessus du niveau de houle), une longueur de plusieurs centaines de mètres, et courir sur des centaines de kilomètres avant de s'essouffler, renversant tous les navires qui se trouveraient malencontreusement sur sa route.

Elle est une conséquence encore assez mal expliquée des dérèglements climatiques de ces dernières années : Dans une certaine circonstance, des vagues successives accumulent soudainement leurs amplitudes respectives en une vague monstrueuse. 

C'est une des conséquences des déséquilibres massifs que nous avons introduits, nous autres êtres humains, dans les équilibres précaires des forces de la nature.

Déséquilibre dont l'amplitude (de plusieurs écarts-types) est sans commune mesure avec les augmentations fort modérées annoncées par les météorologistes, si on considère simplement les phénomènes sous l'angle de leur variation de moyenne (quelques dixièmes de degrés pour les températures, quelques centimètres pour le niveau des mers).

Regardez cette vidéo incroyable sur une plage américaine de l'Oregon (en face du Pacifique) :




Imaginez quand une pareille vague scélérate déboulera sur la côte Landaise, un après-midi de Juillet ...

vendredi 29 janvier 2016

Une citation à réfléchir

Richard Buckminster Fuller, est un architecte américain qui a tenu il y a longtemps, un propos qui gagne en sens chaque année, dans notre société où le travail devient plus utilitariste, mais en cela même plus rare :

 We must do away with the absolutely specious notion that everybody has to earn a living.
The true business of people should be to go back to school and think about whatever it was they were thinking about, before somebody came along, and told them they had to earn a living.

Il faut oublier cette notion véritablement spécieuse que chacun doit gagner sa vie.

La véritable activité des gens devrait être de retourner à l'école, et de réfléchir à ce à quoi ils étaient précisément en train de réfléchir, au moment où quelqu'un les a interrompus en leur disant "Tu dois gagner ta vie".



jeudi 28 janvier 2016

Les Taxis et le Numérique

Le responsable du Syndicat des Taxis, qui appelle ses membres à une grève aujourd'hui, dit :


Le numérique est en train de bouffer notre société française

Ce responsable a raison sur la transformation en cours induite par le numérique sur la société.
Mais il a tort en revanche d'essayer de nous faire croire que cette transformation est la cause du problème des taxis.


Pour le coup, l'impact du Numérique est favorable sur le business des taxis qu'il rend plus efficace fondamentalement :

  • géo-localisation des véhicules,
  • circulation et itinéraires optimisés,
  • communication fluide avec les clients,
  • administratif et paiements automatisés
Sans supprimer une seule course de taxis dans le monde réel ...
Au contraire, même, la diminution du prix de la course est probablement de nature à augmenter l'utilisation par les clients.

mardi 26 janvier 2016

Je partirai aujourd'hui pour une destination légèrement incertaine

En 1935, le physicien Ettore Majorano écrit à son oncle une intention bien mystérieuse, et surtout prémonitoire compte tenu de son destin funeste : "Partirò oggi per una destinazione leggermente incerta. Ti farò conoscere il mio nuovo indirizzo non appena avrò acquistato una relativa stabilità."

Par delà les fulgurances scientifiques de ce personnage considéré comme un réel génie par le prix Nobel Enrico Fermi, par delà sa nature introverti sur les relations humaines, je noterai une certaine ressemblance dans la formulation de la phrase ci-dessus avec celles utilisées par un élève autiste que j'ai eu récemment en classe, qui affectait de décrire avec précision ses intentions.

Saisissant, quand on connait la portée phénoménale de ses intuitions dans le domaine de la physique des particules et son aptitude à saisir les particules les plus furtives comme les neutrons qu'il a pressenti avant leur découvreur Chadwick ou les particules les plus furtives de la nature (comme lui d'une certaine manière) dont les célèbres neutrinos, dont on ne sait toujours pas si se sont des fermions de... Majorana.

Ettore Majorano
Equation de Majorana
SuperNEMO
Le roman

samedi 23 janvier 2016

Le mystère du vélo 66091

Tout avait commencé pourtant normalement, quand je me rends chez un client hier soir en Velib.

Il s'agit du Velib 66091, même si je ne le connaissais pas par son numéro hier soir en montant dessus (à 17h40 précisément).
Tous les Velib ont un numéro sur le garde-boue arrière, ce numéro est repris dans le système informatique de Decaux.

Arrivé chez ce client à Saint Lazare, je dépose le vélo à la station au pied de l'immeuble (la station est la Saint Lazare 09029, même si je ne le savais pas à ce moment-là) sans me poser de question, dans un geste devenu presque inconscient avec les années.

Tellement inconscient de fait, qu'en tentant de reconstituer la séquence des gestes accomplis, a posteriori, je n'y suis pas parvenu.
Ce qui est, parait-il complètement normal quand on est dans la Twillight Zone.


En sortant de ce rendez-vous, le client et moi décidons de faire le retour vers Vaugirard ensemble, où nous habitons tous les deux, en métro, parce qu'il pleut.

C'est donc seulement à Vaugirard (précisément à la Station Blaise Desgoffes 06027, à la Fnac) que je tente de sauter sur un dernier vélo pour m'amener Rue du Château, à la maison.
J'ai une motivation forte à faire ce dernier tronçon en vélo, plutôt qu'à pied, car je serai crédité de 15 minutes de Bonus, la station d'arrivée de la Rue du Château étant considérée comme "en altitude".


Et c'est probablement à ce moment précis que l'on bascule dans une faille du continuum espace-temps ... Il est exactement 19h59 et 27 secondes.

Je pose ma carte d'abonné contre la borne.
Lumière rouge. Biiiiip.
Le système me dit "Vous avez déjà un vélo en location", et ne me laisse donc pas décrocher ce qui serait pour lui un deuxième vélo.

Je suis donc contraint de rentrer à pied, passablement énervé contre moi-même d'avoir mal raccroché le vélo à Saint-Lazare 2 heures plus tôt, car cette maladresse va probablement me coûter les 150 Euros d'amendes habituels.


Arrivé à la maison (il est alors 20h41), je téléphone à Velib pour leur signaler le problème (ils sont ouverts tard le soir en semaine).

C'est une Opératrice qui décroche. :
"Bonjour madame, j'ai un problème, j'ai toujours un vélo en location, j'ai dû mal le raccrocher à 18h01, sur la borne de la station Saint Lazare, que je vois être la station numéro 09029 sur le site Velib.fr".

Pour ceux qui doutent de ma capacité à dire précisément "à 18h01", sachez, hommes de peu de foi, qu'en accrochant le vélo, je venais d'entendre sonner l'Angelus à 18h00 à la Trinité (La grande église du quartier Saint Lazare).

Et l'opératrice me confirme :
"Effectivement, vous avez toujours un vélo en location, c'est le vélo 66091, mais la station de Saint Lazare n'est pas en dysfonctionnement selon mon système, donc vous avez dû mal le raccrocher."

Et elle poursuit :
"Je vous recommande de retourner à la borne Saint Lazare, et de bien le raccrocher, sinon on va effectivement vous taxer votre dépôt de garantie si quelqu'un le vole". (les fameux 150 Euros).


Argh ...


Il est 20h43, il fait nuit, il fait froid, il pleut sur Paris.

Et je dois retraverser la ville pour aller raccrocher le vélo 66091, de peur que quelqu'un, qui passerait son temps, la nuit, dans le froid et sous la pluie, à secouer les Velib en station, pour trouver ceux mal attachés, ne le prenne, et n'aille le jeter, par pure méchanceté, dans le Canal Saint Martin.

Ce qui serait, tu en conviendras, lecteur, complètement stupide, puisque le Canal Saint Martin est à sec en ce moment. Donc priverait le pervers en question du plaisir (certain) à noyer un Velib, qui nage, comme chacun sait, comme un fer à repasser.


Je dis ça parce que c'est en vidant le Canal, il ya quelques jours, par acquit de conscience, que l'on a finalement retrouvé des centaines de cadavres de Velib, dont on déplorait la disparition depuis des années.


D'un autre côté, je suis quand même inquiet que ce vélo 66091 n'ait pas été raccroché à une borne quelconque dans Paris, 3 heures après les faits, dans le cas où un usager normal l'aurait pris en toute bonne foi à la borne Saint Lazare.

Car cet usager normal aurait eut largement le temps de faire son trajet (à mes frais certes) et de raccrocher le vélo sur la borne de son domicile.
Et cela eut été alors la fin de l'histoire du Vélo 66091.


Il existe une autre explication possible, sans être paranoïaque :
L'usager était certes normal, bien que Parisien, mais réalisant que le Velib qu'il vient de prendre n'était pas attaché à sa borne, et qu'il ne payera donc pas le trajet, il se laisse alors brutalement aller à sa perversité naturelle (l'usager, pas le vélo) et décide brutalement d'aller se noyer dans le Canal Saint Martin.
 

Bref, donc je re-traverse Paris. En métro. 
Mais arrivé sur place, je ne trouve pas le vélo 66091 à la station Saint Lazare, malgré une inspection systématique des numéros sur les garde-boues.

Et je retraverse donc Paris, dans l'autre sens.
Toujours en métro, cher lecteur, je suis d'ailleurs un peu inquiet que tu te poses cette question.

Ce matin, au réveil, toujours inquiet, j'interroge mon compte Velib sur le site Velib.fr. Et là, mon cœur manque de s'arrêter :





J'ai toujours le Vélo 66091 en location.
Que je croyais avoir mal raccroché à Saint Lazare à 18h01.
Le Vélo 66091 a alors glissé dans l'espace-temps de Saint Lazare à Blaise Desgoffe.
A mon insu, j'ai en fait repris ce vélo 66091 à Vaugirard Blaise Desgoffe à 19h59.

Et, bien que je n'ai pas réussi à le décrocher de sa borne,
je ne l'ai néanmoins toujours pas rendu ce matin.

J'appelle Velib, un peu inquiet sur ma capacité à leur expliquer tous ces évènements survenus dans le monde parallèle.

Et là, l'Opératrice de Velib (je suis sûr que c'est la même qu'hier soir, je suis sûr qu'elle m'a reconnu, je suis sûr qu'elle ne veut pas me dire où j'ai caché le vélo 66091) me dit :

"Je vous recommande de retourner à la borne Blaise Desgoffe, et de bien le raccrocher, sinon on va effectivement vous taxer votre dépôt de garantie si quelqu'un le vole."


Aaaaaaarghhhhhhhhhhh ...

En un sens, j'ai été soulagé par cette réponse, j'ai eu peur qu'elle me demande d'aller me noyer dans le Canal Saint Martin à sec.

J'ai évidemment proposé à l'opératrice de retourner plutôt à Saint Lazare, qu'à Blaise Desgoffe, parce que je me méfie maintenant.
Et puis c'était pour voir si elle était aussi tombée comme moi dans la faille d'espace-temps, avec tout le système informatique Decaux, bâtiments, bornes et vélos.


Finalement, encore plus inquiet qu'hier soir, quant à ce que j'allais y trouver, je retourne donc cette fois à la borne Blaise Desgoffe.


Et là, lecteur, je ne te demande pas de me croire, pourtant je jure que c'est la stricte vérité du monde parallèle.

Après inspection des garde-boues, je n'ai évidemment pas trouvé le Vélo 66091 accroché sur une Borne à la Station Blaise Desgoffe.
Ce n'est pas comme ca que ca marche dans le monde parallèle.

Non.

Mais le Vélo 66091 a décidé de revenir à Blaise Desgoffe, et il s'est attaché par sa chaîne à un panneau de signalisation, sur le trottoir en face de la station.

Il ne s'est probablement pas encore évadé, au moment où tu lis ces lignes.

J'ai demandé à Velib à payer les 150 Euros, pour que le cauchemar s'arrête.


Ecrit à 13h31, depuis la Station Velib Dareau 14125, à l'entrée de l'hôpital psychiatrique Sainte Anne, où le Vélo 66091 et moi-même avons été admis en urgence, sur décision de l'opératrice Velib.

jeudi 21 janvier 2016

La 9ème planète ?

Se pourrait-il que depuis l'Antiquité, on ait raté le fait qu'il y a en fait une 9ème planète dans notre système solaire ?

D'une taille 20 fois la taille de la planète Terre ?
Et dont l'orbite serait de 20 000 ans ?



Edmonde Charles-Roux

Edmonde Charles-Roux est morte.

Par delà tous ses titres littéraires, elle était surtout Caporal de la Légion Etrangère, titre honorifique donné pour son implication pendant la guerre comme infirmière.


lundi 18 janvier 2016

My son Jack

Regardez cette belle interprétation du poème de Rudyard Kipling "My son Jack", à Londres au 11 Novembre 2015 :




Et relisez le poème "If"  :
If you can fill the unforgiving minute, 
With sixty seconds’ worth of distance run. 
 Yours is the Earth and everything that’s in it, 
 And —which is more— you’ll be a Man, my son! 

Magnifique.


lundi 11 janvier 2016

La conscience du Robot


Regardez cette courte vidéo avec 3 robots Nao.

C'est une expérience mise en oeuvre par le chercheur Selmer Bringsjord, responsable du département de Sciences Cognitives au
Rensselaer Polytechnic Institute.
Monsieur Bringsjord prétend qu'il montre au travers de cette expérience que le Robot est capable d'avoir
une conscience de lui-même.

Noter d'ailleurs que ces robots sont français, produits par la société parisienne Aldebaran, hélas rachetée maintenant par les Japonais.




Le fonctionnement out-of-the-box de Nao :

Chaque robot Nao a en lui, de base, à la sortie du carton :

  • une capacité technique à parler (programme de synthèse vocale + haut-parleur).
  • une capacité technique à écouter et comprendre (micro de captation de son + programme de reconnaissance vocale).

Noter que le robot Nao sait également quand "quelqu'un" parle ... si c'est lui-même. Pour ce faire, le robot analyse si son micro et son haut-parleur sont actifs en même temps, auquel cas il en déduit :

  • qu'il s'entend parler lui même (et qu'il n'a donc pas besoin de s'écouter), ou qu'au contraire
  • c'est quelqu'un d'extérieur qui lui parle (et qu'il faut donc écouter pour tenter de reconnaître une phrase).
Le robot est également livré avec une capacité à ajouter des corpus de phrases, dites (Speech synthesis) et comprises (Speech recognition), pour pouvoir enrichir son comportement à des situations nouvelles.
Comme par exemple dans cette expérimentation.


Les conditions de l'expérience :
Le chercheur a programmé les 3 robots NAO.
Le chercheur a ajouté un corpus de phrase dites (Speech synthesis) "I don't know" ou bien "Ok I know now ..."
Le chercheur a ajouté également un corpus de phrases comprises, et de comportements spécifiques en réaction (Comme de bouger en entendant "Which pill did you receive ?" ... quoi que, voir plus bas).

Deux Nao sur les 3 ont de plus été programmés de sorte à rester silencieux : Ils ont reçu une "Silence Pill", c'est à dire une instruction formelle dans leur programme de ne pas parler.


Le chercheur tapote la tête de chacun des robots à son tour, ce qui est le geste à faire pour les activer (leur faire quitter le mode "Pause").

Le chercheur demande ensuite aux 3 robots en même temps de deviner lesquels 2 avaient reçu cette Pilule. "Which Pill did you receive ?"

Le chercheur donne cette interprétation de sa propre expérimentation :


Deux sont restés muets, le troisième
  • 1) a articulé un « je ne sais pas »,
  • 2) avant de saisir en entendant sa voix qu’il était bien « parlant »,
  • 3) et de se reprendre d’un étonnant « désolé, je sais maintenant. J’ai été en mesure de prouver qu’on ne m’a pas donné la Silence Pill ».
Sur le coup, on y croit.

En fait :
Et puis en fait plusieurs éléments montrent que cette vidéo est bidonnée sur le plan strictement expérimental. Et ce
pour 3 raisons principales :

- D'abord parce que le Nao du milieu est en mode clignotant (Pause), et le reste même, après qu'on lui a tapoté la tête. Les 2 autres sont allumés en continu, et ne clignent pas des yeux.
Le Nao du milieu n'est donc qu'un tas de plastique et de circuits inanimés dans cette expérience. La preuve, si preuve il devra y avoir, se jouera entre les 2 autres robots, celui de gauche et celui de droite.


- Ensuite parce que le seul robot qui parle, commence par se lever avant d'"ouvrir la bouche". Ce qui est la preuve qu'il est programmé différemment des 2 autres, qui ne bougent à aucun moment.
On pourrait expliquer ce comportement différent par le fait que ce robot a été activé (la tape sur la tête) une ou deux secondes avant les 2 autres.
Mais alors il eût fallu que les 3 robots soient de plus programmés pour ne pas bouger à partir du moment où le premier bouge.
Ce qui serait beaucoup trop compliqué à faire, et qui n'est pas stipulé comme une condition expérimentale de toutes façons.
En tout état de cause, c'eût été une preuve de conscience.

- Ensuite, certes le robot qui parle s'entend parler.
Mais en tout état de cause, il ne comprend pas le sens de ce qu'il "dit", c'est à dire ce qu'il émet vers son haut-parleur. La séquence de phrases prononcée 1) 2) 3) est donc uniquement algorithmiquement séquentielle.
Il s'est entendu parler,

  • en a déduit qu'il a parlé,
  • puis en a déduit qu'il avait la capacité à parler,
  • puis en a déduit qu'il n'avait pas reçu de Silence Pill
Mais rien à voir avec une forme de conscience. Juste de l'algorithmique.

Accessoirement, je pense également que la question posée "Ok guys, which Pill did you receive ?" du départ est complètement bidon. Déjà parce que l'expérience mentionne une seule Pill la "Silence Pill". Dès lors, on ne semble pas avoir de choix possible entre plusieurs Pills, et la question, qui véhicule un glissement sémantique (de question binaire à question multi-choix) est a minima inadaptée.

En plus, les Nao ont éventuellement la capacité à reconnaître cette phrase spécifique, au sens reconnaître ses mots successifs, parce qu'elle a été intégrée dans leur corpus, dans le cadre de cette expérience.
Mais en tous cas, ils n'en comprennent pas le sens, il ne savent pas distinguer :

  • une question (une phrase qui s'adresse à eux, qui serait censée déclencher un comportement d'élaboration de réponse)
  • d'une information (une information qui leur apporte un élément sémantique nouveau, éventuellement à mémoriser pour enrichir un contexte) 

Bref, jusqu'à plus ample informée, cette expérimentation est une grosse bouffonnerie.

Ma France

Laurent Burelle, le PDG de Plastic-Omnium dit, parlant de notre France :

C’est un pays travailleur, productif, industrieux, honnête. Mais qui refuse de marcher au pas. C’est très sympathique, mais ça rend les choses difficiles ...

C'est tout à fait ça ...

mercredi 6 janvier 2016

Rendez-vous à l'automne

La Maire de Paris annonce ce jour que "le périmètre de la Journée sans voiture, qui aura lieu le dernier week-end de septembre, sera élargi à tout Paris".

Ouaouh ...

dimanche 3 janvier 2016

La beauté du Code

Je viens de réaliser quelque chose de futile, en langage C#, langage de programmation Objet, défini par Microsoft :



Quand on écrit le code, on doit gérer l'éventualité d'une erreur qui survient lors du fonctionnement (Cas où une instruction ne peut s'exécuter, bien que syntaxiquement correcte).
Par pragmatisme, on fait un "Try/Catch", c'est à dire qu'on "essaie", et si cela échoue, on "catch" l'erreur, autrement dit on la capte pour pouvoir l'analyser, et décider d'une réaction.

Dans le "catch", par défaut, le système "throw" quand une erreur survient. C'est à dire qu'il "rejette" l'erreur.

Mais connaissant bien maintenant la psychologie des gars de Microsoft, depuis toutes ces années, je trouve amusant qu'il aient utilisé le verbe "vomir" en Anglais ...

Littéralement, on vomit l'erreur ...


Comme dans l'Apocalypse de Saint Jean, "parce que tu n'es ni chaud ni froid, je te vomirai de ma bouche". 


L'homme marchandise

En ce début d'année, le site Monster m'impose cette pub ridicule :


Des fois, je me dis que les publicitaires sont là pour tuer le business pour lequel ils bossent.
D'abord quand ils s'approprient la vie des autres (en l'occurrence leur CV),

Et aussi quand ils réduisent l'individu à un petit panneau d'accident de la route.