samedi 30 décembre 2017

Pep-Talk

Je suis toujours fasciné par ces pep-talks à l'américaine, délivrés par un ancien Navy Seal. J'aime cet esprit "Tu seras un homme, mon fils", mâtiné de Chapitre 5 de Saint Mathieu.

John Willink est mon archétype :






vendredi 29 décembre 2017

La fin du Moyen-Age

Je travaille en ce moment les registres d'Etat-Civil de Mantoche (Haute-Saône). Et je tombe sur cette page en 1660, au moment du changement de curé :




A gauche, l'ancien curé écrit encore comme au Moyen-Age. Un écriture lourde, avec une plume coupée épaisse, très proche encore des lettres en bâtons du Moyen-Age.

A droite, le nouveau curé tout frais émoulu, écrit avec cette jolie écriture dite "italique", qui est fort à la mode qui trotte en 1660, importée par les reines Medici.

C'est à ce moment là que Mantoche (Parrochia Mentochiensis) change d'époque.

jeudi 28 décembre 2017

"Her" pour de vrai ...

La nouvelle voix artificielle développée par Google est pratiquement non différenciable de la voix humaine.

Vraiment ...






mercredi 27 décembre 2017

Le dernier mâle

J'ai trouvé dans les archives de l'état civil de Chaumercenne un acte de décès de 1764 émouvant :



Le curé Moussard enterre une certaine Marguerite Saulnier (morte à 89 ans).

Dans l'acte, il évoque le mari de la défunte, une certain Charle Berthet, présent à l'enterrement. Il dit qu'il s'agit du "dernier mâle de cette famille ancienne de Chaumercenne".


On sent le curé tout pétri de l'histoire de Sarah et d'Abraham, qui engendrèrent Isaac à 90 ans. 

mardi 26 décembre 2017

Un goût amer

L'enfant Jésus a été volé et remplacé par une endive dans une crèche exposée dans les rues de Viverols (Puy-de-Dôme).

Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 décembre, des plaisantins ont dérobé l’enfant Jésus qui trônait dans une crèche de Viverols pour le remplacer par une endive, posée à côté de Marie et Joseph, ce qui ne fait pas rire les habitants du village.


Selon France Bleu Pays d’Auvergne, un message dénonçant la politique européenne de contrôle des migrants a été joint au légume.


Ce n’est pas la première fois que le petit Jésus est volé à Viverols, qui organise chaque année depuis dix ans une ronde des crèches, qui attire plusieurs milliers de visiteurs.

En 2012, le divin enfant avait été retrouvé après deux jours d’absence.

Qu’il revienne ou pas cette année, le comité des fêtes veut marquer le coup.
Sa présidente, Stéphanie Gayard, va porter plainte ce mardi à la gendarmerie :

« C’est hors de question de laisser passer ça encore une fois », a-t-elle expliqué à France Bleu.


Si seulement les gendarmes n'avaient que ce genre d'affaires à traiter ...




lundi 25 décembre 2017

Philologie : Le phénomène d'urbanisation


Guibert de Nogent est un moine du 11ème Siècle (1055-1124) qui a écrit une chronique de ses jours (« de vita sua »).
Sa chronique, écrite en latin d’église, que l’on a conservée, est riche d’enseignements pour étudier certains aspects de la vie quotidienne de l’époque des croisades, et de sa région d'origine, le Laonnois.

Jacques Chaurand, ce grand philologue, s’est par exemple penché sur les différentes appellations données aux villes du Laonnois, par Guibert dans sa chronique.

Noter que les villes de l’an Mille n’ont pas encore pris un nom qui se suffit à lui-même. Une forme ancêtre, tirée du Latin, et qui deviendra le nom futur, est encore accolée à un nom de la typologie de "ville" faisant préfixe.

Le cas de la ville de Laon, dernière capitale des rois carolingiens, elle-même, est symptomatique : Le nom de la localité est attesté sous les formes "ecclesiae Lugdunensis" en 549,  "urbis Lugdune" au VIe siècle, "Leudunum" en 632, "Laodunum" en 680, "urbis loon" à l’An Mille.
Ce n’est qu’au 13ème siècle qu’y apparait la triphtongue [auo] ("Lauon"), qui n’est plus prononcée aujourd’hui : Laon est prononcé [Lan].
Ce nom "Laon" dérive d'un type toponymique gaulois fréquent qui se compose :
  • du théonyme Lugus (c'est-à-dire Lug, dieu gaulois et celtique), et
  • de l'appellatif celtique très répandu "dunon", latinisé en "-dunum" (« citadelle, enceinte fortifiée »). Ce mot celtique apparaît aussi en allemand sous la forme Zaun « barrière, clôture »,  qui a donné Zoll (Douane) par métonymie de mot concret (Processus par lequel on passe d’un mot concret à un mot conceptuel qui lui est proche : De « Barrière » à « Douane »). On en a conservé en français la finale -ton dans les noms de lieux, comme à Argenton, ce qui a aussi donné town « ville » en anglais.
Le sens global de "Laon" est donc « forteresse de Lug ».

Aparté : Noter que Lug-dunum a aussi donné ... Lyon.

Chaurand recense 7 appellations chez Guibert pour désigner les lieux du Laonnois, par ordre croissant d’importance  :
  • Villae :
    Il s’agit des domaines à la campagne, qui ont souvent donné nos villages. C’est quand la sécurisation des accès aux habitations est inexistante où se réduit à un simple poste de garde (Qu’on appelle « praesidium »). Mais noter que le nom « villae » a tendance à perdurer, même quand les remparts y apparaissent, car le terme directement hérité de l’antiquité est doté d’un fort prestige.
  • Municipium :
    C’est un concept compliqué de liberté civique, car la réalité romaine d’origine s’est banalisée en français comme une appellation politique plus que urbanistique. Cette appellation se rattache aujourd’hui  à toutes les villes en « Ferté » (Ferté sous Jouarre, ou Ferté Allais).
    Guibert l’utilise de manière similaire à « castrum », c’est-à-dire des maisons regroupées au pied d’une maison forte ou d'une église (à l’an mille, le château n’est pas encore cette maison forte en pierre du 13ème
    siècle, et les moyens fortifiés s’apparentent encore beaucoup à des palissades d’inspiration romaine).
    Il parait certain, d’après le sens des textes, que Municipum se durcit en oppidum, quand il se dote de remparts solides.
  • Castellum, Castrum, Oppidum :
    Ces 3 appellations sont utilisées pour des petites concentrations de population à l’abri d’une muraille de bourg ou de château.
  • Civitas :
    Civitas est une appellation réservée (Chez Guibert de Nogent) aux villes importantes comme les sièges épiscopaux.
  • Urbs :
    "Urbs"
    n’est pratiquement pas appliqué aux villes du Laonnois, car dans la perception des intellectuels de l’an 1000, l’Urbs est unique par principe, et c’est Roma. Guibert utilise toutefois ce mot parfois pour Amiens, Angers, Jérusalem, Langres, Laon et Noyon (ou civitas beaucoup plus fréquemment, surtout pour Laon). Noter que si Urbs est normalement « la » ville, Roma, « civitas » est plutôt une métonymie qui définit, à la période classique, plus la citoyenneté, le droit de cité, et les gens qui en bénéficient, que la ville elle-même.Mais chez Guibert, ces 2 mots sont plus ou moins interchangeables, avec « Urbs » en préférence écrasante, puisque souvent « civitas » est une figure de style destinée à éviter la répétition de « urbs » (Ca s’appelle un anaphorique second).
Curieusement, certains termes manquent ou ne sont pas rattachés à un lieu nommé explicitement :
  • Locus : Traditionnellement utilisé pour des lieux consacrés
  • Rus : qui est un équivalent de Villa
  • Vicus.
Aparté : ce qui est intéressant, c’est que l’on dispose aussi d’une chronique postérieure d’un génération à celle de Guibert, au travers de la « Vita Ludovici Grossi Regis » (La vie du roi Louis le Gros), rédigée par Suger (1080-1151), permettant de séquencer à la fois l’évolution urbanistique et terminologique :
  • Amiens y est alors "civitas Ambianensis"
  • Et Laon, "civitas Laudunensis".
  • Et les « nobles », c’est-à-dire les futurs membres de la noblesse (qui n’est pas encore une caste sociale au 12ème siècle), n'y sont pas nommés par un substantif, mais seulement encore par un qualificatif honorifique : « Nobiles civitatis », ou nobles citadins.
Curieusement, Guibert a volontairement dissimulé le nom de son propre village de naissance en disant "Castellum" ou "Oppidum" mais sans préciser le nom propre. On sait juste :
  • Qu’il y a dans ce villages 2 églises "sub nomine sanctorum Leodegarii" (Léodagan = Léger) et "Machuti" (Machu, Maclou).
  • Que ce village est à 2 lieux de Catenoy.
On a tenté d'identifier ce village à Clermont, qui est pourtant à 4 lieux, et dont l’ancienne collégiale est dédiée à Saint Arnoult.

On ne sait pas si Guibert a dissimulé cette information pour ses contemporains (pour lesquels les éléments qu'il donne devaient pourtant être transparents), ou si il l'a dissimulé pour ... nous autres aujourd'hui. L’incertitude est intrigante, car même les autres petits villages évoqués ont un nom propre de la forme municipiae ou villae.

Guibert parle par ailleurs d’un de ses frères, qui était « eques et municeps Claromontis castri. » La traduction de municeps est incertaine : chevalier ou châtelain ? Sachant que pour châtelain, on a "dominum", qui passera le moyen âge ensuite, à la différence de « Municeps ».
On sait aussi que le bourg était « in paupere oppido », le seigneur n’y possédait par exemple qu’un seul cheval.

Mais les habitants en sont nommés "oppidani" ou "castrenses" et non plus "rustici" (paysans).
Cela dénote sans ambiguïté le démarrage dans la conscience des contemporains du phénomène d’urbanisation.





jeudi 14 décembre 2017

D'Ormesson

Jean d'O a écrit quelques phrases encore, la veille de sa mort.
Pour nous donc.


D'un ton grave, François Busnel a récité ces quelques mots, les derniers écrits pour l'éternité :

"Une beauté pour toujours, tout passe, tout finit.
Tout disparaît et moi qui m'imaginais vivre toujours, qu'est-ce que je deviens ?
Il n'est pas impossible..."


Puis après une pause :

"Mais que je sois passé sur et dans ce monde où vous avez vécus est une vérité et une beauté pour toujours.
Et la mort elle-même ne peut rien contre moi".


Jean d'O savait qu'il reprenait cette idée de Jankelevitch:
"Le fait d'avoir vécu est mon viatique pour l'éternité".

Elle est très belle cette idée.

mercredi 6 décembre 2017

Notre Johnny

Je l'aimais bien notre fumeur de Gauloises sans filtre ...




mardi 5 décembre 2017

Etymologie du mot "Veule"

J'ai eu le plaisir de lire récemment un article de Jacques Chaurand (un grand philologue décédé en 2009), qui est à la base de la philologie enseignée à l'Ecole des Chartes.

Ce monsieur, avec une érudition incroyable, livre sa propre hypothèse sur l'étymologie du mot "veule", qui a effectivement comme particularité d'être un épicène à -e final, ce qui est très rare.

Et qui aura intrigué tous les lecteurs de Nautre Monde.

Je vous livre ici la théorie de Jacques Chaurand, mal résumée par moi dans mes notes de lecture, prises sur un article signé par lui, d'une cinquantaine de pages :


L’adjectif « veule » ?

On a coutume depuis longtemps d’attacher le mot « veule » à une forme forte du verbe latin « volare » voler (oiseau), et dénoter par là une forme de légèreté. Sauf que la forme forte de ce verbe « volare » n’est pas attestée (même si on trouve « volat » au vers 25 de Ste Eulalie, et que la forme –lare est classique des formes fortes, ayant donné par exemple ambu-lare).

Pour expliquer ce « voler » en français, on dispose donc de 2 options :
a) la maintenance d’un continuateur d’un « vollare » disparu
b) un emprunt savant au latin au moment de la Renaissance carolingienne. C’est à cette époque (8ème siècle) en tous cas qu’aurait lieu le passage de vollare avec -ll (d’origine) à volare -l.

En tout état de cause, cela n’expliquerait pas la forme « veule » telles que trouvées dans l’ancien français et les dialectes (picard).
Il y a nécessairement autre chose.

En effet, d’abord parce que les formes fortes attestées ont donné des formes essentiellement masculines (le vol), éventuellement biformes, mais jamais d’adjectifs épicènes à final en –e (Epicène : En parlant d'un nom d'être animé, terme générique qui sert à désigner une espèce, sans préciser le sexe).
Sauf lorsque le mot se termine par un ensemble de consonnes qui exigent un « -e » final dit de soutien comme dans « comble ».

A ce propos, on a parfois enregistré dans les dictionnaires « veul », en se fondant sur le Psautier de Metz (ou de Charles le Chauve vers 865) (« et les riches ont laissiez veulz et vains » ver 35) mais il s’agit ici d’une forme de « vuide » et non de « veule ».
Léo Spitzer a prouvé que cet adjectif ne pouvait rattacher à l’expression imagée « à la venvole » (qui a donné "à la volée") qui a été formée sur la forme latine d’un adjectif composé du genre « velivolu » « flammivolus » « celerivolus » -volus, plein de, équivalent de "voll" en allemand.
En effet, même ces séries n’ont pas débouché sur les adjectifs épicène en e final, attesté dès les premières apparitions pour veule.

De plus, sur un plan sémantique, « veule » a sa connotation morale depuis le début.
Et sur cette base, Spitzer l’a rapproché de l’adjectif « aveugle » abondamment utilisé dans le contexte religieux. D’autant que en patois Picard, aveugle apparait souvent sous la forme « aveule ». Cette association avait déjà été faite par Godefroy qui donnait "aveuglement" comme dérivé de veulie.

Mais Von Wartburg n’a pas de mal à démontrer la fragilité de ce rapprochement sur la base de la multitude des formes (voir article « volus ») dans la diachronie (le temps) et dans la diatopique (l'espace, la géographie).
Le fait est que le mot veule est trouvé dans de multiples formes dialectales (Bourguignon, Berry, Maine et Normandie), si il a probablement été emprunté au Picard ancien. En tout état de cause le mot est considéré comme "non dialectal" (c’est-à-dire français de base) dès le 16ème.

Le fait est aussi que le mot n’a pas qu’un sens moral, mais également un sens physique, avéré au Moyen-age également :  Le Furetière (premier grand dictionnaire du français ancien, 1690) dit à veule : Les ouvriers qui n’ont pas déjeuné sont « veules ». « Un convalescent est foible et veule jusqu’à ce que son estomac soit bien remis ».

Un sens concret voire péjoratif existe et est d’ailleurs le plus fréquent dans la littérature (17ème, 18ème) (on dit que c’est un sens technique, car propre en l'occurrence au champ agriculture/arboriculture) : Une terre « veule » est une terre soit légère apte à recevoir la semence, soit trop légère (où les plantes ne peuvent prendre racine, ou pour une branche trop frêle et qui ne pourra porter du fruit). Se dit aussi d’une pâte de pâtisserie en Ardennes.
Et dans le Dictionnaire général des termes propres à l’agriculture (Louis Liger, 1703) on lit : « Veûle vient de vilis qui veut dire une chose qu’on rejette et comme ces sortes de branches sont ordinairement chétives on leur donne le nom de veules qui subsistera toujours malgré de certains habiles dans le jardinage qui l’improuvent ».
Le problème c’est que les dictionnaires techniques complets sont peu anciens (17ème max) donc on ne sait pas depuis quand ce sens techniques est avéré. Mais comme le terme est avéré dans cette connotation technique sur toute la partie est nord est du domaine gallo-roman, cela laisse supposer une origine très ancienne.
Après se pose la question des formes médiévales :
On a une lignée claire (bien documentée) entre le terme veule au 16ème et le terme dans son acception moderne. Mais en revanche, le lien avec le veule religieux du Moyen Age n’est pas bétonné, mais indiscutablement établi par certains (voir plus haut), mais pas de façons suffisamment solide pour que cette seule étymologie soit prise en compte.
Il y a autre chose.

Et là Chaurand avance sa propre hypothèse :

L’étymologie la plus acceptable, en se fondant sur le « Dictionnaire Etymologique de la Langue Latine » semble être vulvula vulvulis = Liseron (Pline) ou Chenille (Pline, Caton).

Et explique ensuite l’évolution vulvula puis volvula puis voule puis veule :

a – Au départ, vulvula ou volvola en supposant à l’origine un substantif (disparu) qui se serait adjectivé par « dérivation impropre ».
- soit en raison du caractère « proparoxytonique » (Se dit d’une langue dont les mots sont en règle générale accentués sur l’avant dernière (ou pénultième) syllabe),
- soit le groupe consonantique qui aurait maintenu la voyelle « e ».

b- Chute du L dans la syllabe initiale, par suite d’une dissimilation qui apparait notamment dans « -able » ablette. (Vème). (En phonétique, la dissimilation est un type de modification phonétique subie par un son au contact d'un son voisin, contigu ou non, modification qui tend à augmenter les différences entre les deux.)


c- Puis serait apparue la diphtongue (Vième VIIème) « vuoele »

d- qui aurait donné « vuele » au XIème.

e- Le passage de vuele à veule : Dès le début du XIIème siècle, les continuateurs des diphtongues « ue » et « ou » se sont confondus pour donner eu.
Chaurand met toutefois en cause sa propre thèse :

Le passage d’un nom de plante (Liseron) à la série des adjectifs se rapportant à un aspect moral ou physiologique est peu représenté. Les noms de plante ont plutôt fourni des couleurs (rose, violet).

Ce sont plutôt les noms d’animaux qui ont donné les aspects moraux : « être chien », « cabotin », « être un cochon », un ours, une mère-poule, une teigne, « être vache ».
Quelquefois les fruits : « Etre une gourde », une bonne poire, mi-figue mi-raisin, poireauter.
Doit-on alors préférer le liseron (volvula) à la chenille, sur cette base ?

Non, car le prophète Nahum, traduit par Saint Jérôme (IVème siècle) donne déjà au liseron une valeur métaphorique (« avoir une belle apparence, mais étouffer la parole de Dieu en soi ») ce qui met le mot sur la voie de la dérivation future.
Si on part de Saint Jérome, et qu’on considère que les textes moyenâgeux sont écrits par des clercs, le glissement devient compréhensible.
Dans « le jeu de Robin et de Marion » ( est une pièce de théâtre entrecoupée de chansons écrites par le jongleur arrageois Adam de la Halle dans les années 1270 ou 1280), elle a « toudis … esté trop veule » doit être interprété pas tout à fait encore au sens moderne mais plutôt comme « Elle n’a jamais été sérieuse ».
Cela n’inclut pas encore la veulerie, tolère encore de l’agitation et du dynamisme, mais en dehors de la perspective du Salut.

Noter que cette argumentation ne suppose pas que la terre veule et la valeur morale soient fondées sur le même mot au départ. L’absence d’usages anciens du premier cas technique rend cette assimilation impossible, on ne peut faire là-dessus que des hypothèses.
Ouaouh !