Je n'avais pas réalisé, mais Simon et Garfunkel faisaient en fait une évocation biblique en écrivant "Sound of Silence".
C'est une référence au Livre des Rois, au début du Chapitre 19, quand le Prophète Elie, réfugié dans une grotte, attend que l'Eternel vienne à son secours.
Mais l'Eternel n'est pas dans la bourrasque qui brise les rochers,
l'Eternel n'est pas non plus dans le tremblement de terre qui secoue la terre,
pas plus que l'Eternel n'est dans le feu qui dévore.
Et Elie le sait.
Toutefois quand Elie entend le "Sound of Silence", Kol Demama Daqa, alors il sort au devant de l'Eternel. Car il sait que l'Eternel est dans la Voix du Silence.
Chouraqui traduit "une voix, un silence subtil". Effectivement "voix" et "silence" sont en apposition dans le texte. L'apposition est une manière classique de faire référence à la Voix de l'Eternel.
mercredi 31 janvier 2018
mardi 30 janvier 2018
Comme le cheminement d'un boeuf dans le champ
Je remercie grandement la charmante lectrice de Nautre Monde qui a partagé sa culture avec moi, à propos du mot "boustrophédon", "qui change alternativement le sens du tracé ligne après ligne, à la manière du bœuf marquant les sillons dans un champ, allant de droite à gauche puis de gauche à droite".
Du coup je n'ai pas été le moins du monde surpris quand le prof de l'Ecole des Chartes a dit sans même y prêter grande attention :
L’écriture hittite était en boustrophédon, et les cunéiformes avaient 2 formes symétriques, l'une en lecture gauche droite, l'autre en lecture droite-gauche.
Du coup je n'ai pas été le moins du monde surpris quand le prof de l'Ecole des Chartes a dit sans même y prêter grande attention :
L’écriture hittite était en boustrophédon, et les cunéiformes avaient 2 formes symétriques, l'une en lecture gauche droite, l'autre en lecture droite-gauche.
dimanche 28 janvier 2018
H
La lettre « h » est présente dans les alphabets depuis
les époques protosémitiques, mais a perdu le
phonème qu’elle représentait à ces époques. "H" n’est plus qu’une consonne dans
toutes les langues romanes modernes (c’est-à-dire dérivées du latin), sauf en roumain.
En français, quand « h » est en position première du mot, elle modifie le son qui suit pour le rendre plus ou moins aspiré (Et sinon, la « h » est muette »).
Mais, détail extraordinaire, il faut distinguer 2 « h » différentes, de par leur origine, confondues au sein du français moderne : La « h » d’origine latine et la « h » d’origine germanique (Franque).
La question que je me pose est au sujet du nom de la lettre "h" elle-même en français : La lettre "h" serait-elle encore un idéogramme de la "hache" ?
Il me semble en effet logique que le nom de la lettre reprenne le substantif "hache" ("Happia" en bas-francique), sur la base de sa forme en caractère d'imprimerie, qui ressemble à une tête de hache à 2 lames (Comme la francisque de Pétain, alors que la "francisque", la vraie hache franque, n'avait probablement qu'une seule lame).
Mais je dis cela sans le savoir pour de vrai ...
En français, quand « h » est en position première du mot, elle modifie le son qui suit pour le rendre plus ou moins aspiré (Et sinon, la « h » est muette »).
Mais, détail extraordinaire, il faut distinguer 2 « h » différentes, de par leur origine, confondues au sein du français moderne : La « h » d’origine latine et la « h » d’origine germanique (Franque).
- La « h » latine :
Dès l’époque moderne (moderne pour le latin, c’est-à-dire 1er siècle avant JC), la h latine n’est plus aspirée. Du coup, n’étant plus prononcée, elle tombe également rapidement même de la graphie : Le verbe latin « habere » nous a donné l’auxiliaire « avoir » sans « h ».
Curieusement, les copistes l’ont parfois gardée, pour aider à la distinction des lettres écrites de manière ambiguë comme i, u, j et v, ces 4 lettres étant toutes représentées par un bâton en français ancien.
Par exemple, le mot latin « oleum » sans « h » a néanmoins donné huile, à la « h » conservée, afin de distinguer « huile » de « vile », qui s’écriraient, sans la « h », de manière identique.
Cette conservation de la « h » a surtout eu lieu dans les mots savants, que les gens du populaire n’utilisent pas.
Au XVIème siècle, lors de la grande frénésie étymologique, on rétablit la « h » pour rapprocher les mots qui l’avaient perdue, de leur étymologie. « erbe » (ancien français) devient « herbe » en français moderne.
On détermine aisément les mots dont la « h » première est d’origine latine : Ce sont ceux devant lesquels l’article s’élide : on écrit « l’herbe », et non « la herbe ». L'élision, qui était entérinée de par l'absence ancienne de "h", ne pouvant être remise en cause par l'apparition soudaine d'une nouvelle orthographe. - La « h » francique :
La « h » obtenue de la langue franque (« francique ») est, elle, au contraire fortement aspirée.
C’est au IVème et Vème siècle après JC, que les mots empruntés au francique réintroduisent une consonne h fortement aspirée dans ce qui deviendra la future langue française.
Cette « h » là, étant très prononcée, se conserve du coup aussi à l’écrit, dans des mots comme haubert ou heaume.
L’aspiré a certes tendance à s’effacer au 16ème, sauf chez les savants, et du coup elle se conserve en français moderne écrit (puisque ce sont les savants qui ont assuré la codification du français moderne).
Et les mots dont la « h » est d’origine francique ne font pas d’élision : On dit « le heaume » et « le hibou », et non l’hibou.
Il me semble en effet logique que le nom de la lettre reprenne le substantif "hache" ("Happia" en bas-francique), sur la base de sa forme en caractère d'imprimerie, qui ressemble à une tête de hache à 2 lames (Comme la francisque de Pétain, alors que la "francisque", la vraie hache franque, n'avait probablement qu'une seule lame).
Mais je dis cela sans le savoir pour de vrai ...
samedi 27 janvier 2018
IA : Accélération
Je ne suis pas sûr que l'expérimentation de magasin d'alimentation sans caisse à la sortie par Amazon va fonctionner.
Mais l'accélération IA a démarré : Si cette première expérimentation échoue, la prochaine, ou celle d'après, fonctionnera.
Le gisement de productivité consistant à supprimer des millions de jobs de caissière de par le monde est trop tentant.
Check-In et Check-Out avec son téléphone portable, doté de l'application Go d'Amazon |
Mais l'accélération IA a démarré : Si cette première expérimentation échoue, la prochaine, ou celle d'après, fonctionnera.
Le système de caisses automatiques est une bardée de caméras au plafond du magasin |
Le gisement de productivité consistant à supprimer des millions de jobs de caissière de par le monde est trop tentant.
vendredi 26 janvier 2018
Les Français sont des veaux
Une affluence digne d’un premier jour de soldes. C’est la référence qui revient le plus souvent lorsque l’on évoque l’ouverture des magasins de l’enseigne Intermarché en ce jeudi un peu spécial.
La raison ?
une campagne de promotion : 70 % de remise immédiate sur un pot de 950g de Nutella vendu donc 1,41 euro au lieu de 4,50 euros.
La raison ?
une campagne de promotion : 70 % de remise immédiate sur un pot de 950g de Nutella vendu donc 1,41 euro au lieu de 4,50 euros.
« A -70%, c’est un pousse-au-crime et on casse l’échelle de valeur. Le client se dit que si le pot de Nutella peut être vendu à -70%, c’est que le reste de l’année, on marge énormément, alors qu’il est vendu à marge zéro toute l’année...», a observé, sous couvert d’anonymat, un employé d’un Intermarché à Revigny-sur-Ornain (Meuse).
Cette offre sur plusieurs jours, est limitée à trois pots par personne, et jusqu’à épuisement des stocks.
Sauf que ces stocks ont été épuisés… en un instant, et ce, dans tous les magasins.
A Forbach, par exemple, bien avant l’ouverture, les clients affluaient. « Les gens stationnaient partout, n’importe comment, confie un fidèle. Quand j’ai vu ça, j’ai fait demi-tour », pour laisser passer l’orage et revenir une fois le calme de son magasin retrouvé.
« Il y avait une soixantaine de personnes collées contre les vitres… », ajoute une employée.
Des clients agressifs ou particulièrement "motivés"… A tel point qu’à l’ouverture des portes, ce fut la cohue, à Forbach comme ailleurs.
« En plus de trente ans, on n’avait jamais vu ça. Les gens se bousculaient, il y a même eu de la casse », les "victimes" étant les pots tant convoités.
« En quelques minutes, le rayon a été vidé » de ses 270 pots.« Nous en avions 240 après à une première livraison, et nous n’en avons eu que 30 en réassort. »Largement insuffisant pour satisfaire la foule avide.
Résultat, des rayons pillés, des hôtesses de caisse débordées, et des clients souvent mécontents, car nombre d’entre eux n’ont pas pu avoir leur pâte à tartiner préférée.
« Il y avait une soixantaine de personnes collées contre les vitres… », ajoute une employée.
Des clients agressifs ou particulièrement "motivés"… A tel point qu’à l’ouverture des portes, ce fut la cohue, à Forbach comme ailleurs.
« En plus de trente ans, on n’avait jamais vu ça. Les gens se bousculaient, il y a même eu de la casse », les "victimes" étant les pots tant convoités.
« En quelques minutes, le rayon a été vidé » de ses 270 pots.« Nous en avions 240 après à une première livraison, et nous n’en avons eu que 30 en réassort. »Largement insuffisant pour satisfaire la foule avide.
Résultat, des rayons pillés, des hôtesses de caisse débordées, et des clients souvent mécontents, car nombre d’entre eux n’ont pas pu avoir leur pâte à tartiner préférée.
J'ai honte.
En plus pour un produit qui est un véritable poison diététique.
Les Français sont des veaux.
En plus pour un produit qui est un véritable poison diététique.
Les Français sont des veaux.
jeudi 25 janvier 2018
Une si vieille chaussure
Une chaussure découverte sous la glace, datant de 1300 ans avant
J.-C *
Vegard Vike/Museum of Cultural History/University of Oslo
Quoi de plus émouvant que cette chaussure préhistorique, conservée dans les glaces des montagnes norvégiennes et rendue à l'humanité d'aujourd'hui, à la faveur du réchauffement planétaire. Depuis l'origine donc, l'homme à appris à protéger ses pieds du froid du sol. Il savait lacer des peaux pour en faire des chausses, et avec quelle habileté : les entailles des œillets ci-dessus sont si présents sur cette photo, si parfaits. On pourrait penser qu'ils viennent tout juste d'être faits... Pourtant ils sont plus vieux que Jésus lui-même, le Miséricordieux.
* Le rôle de Lars Pilø et James H. Barett est de récupérer ces objets et de les mettre en lieu sûr rapidement. Ils ont récupéré plus de 2000 artefacts jusqu’à aujourd’hui et certains d’entre eux datent de près de 4000 ans av. J.-C. Parmi ceux-ci, on trouve des flèches, des habits, des restes de skis ou même des chaussures vieilles de 1 300 ans av. J.-C., comme celle sur l’image ci-dessus.En savoir plus
Selon les chercheurs, qui ont publié leurs recherches dans Royal Society Open Science le lundi 22 janvier, beaucoup d’objets datent du "Petit âge glaciaire" de l’Antiquité tardive, durant les VIe et VII siècles avant notre ère. À cause des conditions météorologiques, les habitants des pays scandinaves auraient été forcés de mettre en partie fin à leurs activités agricoles pour se concentrer sur des activités de chasse et de cueillette.
mercredi 24 janvier 2018
Daniel Pennac
La notion de gratuité est essentielle. Si je vous offre un livre un jour, en vous disant :
« lis-le, c’est vachement bien ».
Une fois que j’ai fait cet acte-là, je ne vous demanderai jamais si vous l’avez lu. Jamais !
« Dis donc, tu as lu le bouquin que je t’ai donné ? »
Ça, c’est un éteignoir de la lecture, une dissuasion terrible.
Ne jamais demander à qui que ce soit s’il a lu le livre que vous lui avez offert.
Et c’est pareil pour les enfants à qui vous lisez une histoire : ne jamais leur demander s’ils ont compris — ce n’est pas votre problème —,
ni s’ils ont aimé.
« Tu as aimé ? Je t’ai lu une livre, t’as aimé ? »
C’est tellement agressif !
Si l'on fait confiance à Pennac, je suis bien obligé de présenter toutes mes excuses, aux enfants à qui j'ai offert des livres.
Je n'avais comme pauvre excuse pour mon éteignoir, que de vouloir savoir si vous les avez aimés autant que moi.
mardi 23 janvier 2018
Il faisait nuit et brouillard il y a 75 ans
Il y a 75 ans jour pour jour, le 23 Janvier 1943, ma grand-tante Georgette Lyet-Messmer était déportée à Auschwitz.
Elle étaient 232 femmes françaises, extraites ce matin de la Casemate du Fort de Romainville, alors prison militaire allemande, poussées dans des camions bâchés vers le Camp de Compiègne-Royallieu, où elles vont passer leur dernière nuit en France.
Demain à l'aube, quand nous dormirons encore,
les wagons plombés s'ébranlaient.
La lune se taisait comme nous nous tairons.
Elle étaient 232 femmes françaises, extraites ce matin de la Casemate du Fort de Romainville, alors prison militaire allemande, poussées dans des camions bâchés vers le Camp de Compiègne-Royallieu, où elles vont passer leur dernière nuit en France.
Demain à l'aube, quand nous dormirons encore,
les wagons plombés s'ébranlaient.
La lune se taisait comme nous nous tairons.
lundi 22 janvier 2018
Porc obligatoire à Beaucaire
Je suis vraiment choqué que le Tribunal Administratif n'arrive pas à empêcher un maire (celui de Beaucaire en l'occurrence, Front National) de prendre une décision aussi stupide que de mettre porc obligatoire le Lundi dans les cantines de la ville.
C'est vraiment affligeant et d'un mépris insondable pour ses administrés.
C'est vraiment affligeant et d'un mépris insondable pour ses administrés.
mercredi 17 janvier 2018
NDDL
Le gouvernement abandonne le projet d'aéroport à NDDL.
Une décision de bon sens. Et je suis très fier de notre gouvernement.
Assez d'infrastructure, plus de culture (polysémique).
Une décision de bon sens. Et je suis très fier de notre gouvernement.
Assez d'infrastructure, plus de culture (polysémique).
lundi 15 janvier 2018
Les bandes à Paris
Je lis dans la presse :
Si l'utilisation des réseaux sociaux semble exacerber les guerres entre bandes rivales, la capitale a toujours connu ces phénomènes.
"Dans les années 90, vous aviez à La Défense des bandes qui se donnaient rendez-vous pour se fritter. Je ne vous parle même pas de ce qui passait dans les années 60", rappelle le journaliste Frédéric Ploquin, spécialiste du grand banditisme.
"La bande dans les quartiers populaires, c'est une constante depuis des années en France", ajoute-t-il.
Si l'utilisation des réseaux sociaux semble exacerber les guerres entre bandes rivales, la capitale a toujours connu ces phénomènes.
"Dans les années 90, vous aviez à La Défense des bandes qui se donnaient rendez-vous pour se fritter. Je ne vous parle même pas de ce qui passait dans les années 60", rappelle le journaliste Frédéric Ploquin, spécialiste du grand banditisme.
"La bande dans les quartiers populaires, c'est une constante depuis des années en France", ajoute-t-il.
Monsieur Ploquin ne croit pas si bien dire ...
Le Pré aux Clercs (dont il reste la rue éponyme, dans le 5ème, pour garder le souvenir) était l'endroit où ces bandes se retrouvaient au XIVème siècle.
Et quand le guet survenait, on se trouvait brutalement un ennemi commun.
lundi 8 janvier 2018
La sensualité du biface de silex
Il faut écouter Marcel Otte, le plus grand
paléo-anthropologue vivant.
Il explique très bien ce que je n’ai jamais su mettre en
mots, tout en le ressentant très précisément :
Ces Américains m'impressionnent
Comme Oprah Winfrey parlant d'elle et des femmes en 2017, "The old time is up" :
mardi 2 janvier 2018
Madame la Maire de Paris
Madame la Maire de Paris,
Chère madame,
Je suis un abonné Velib du premier jour. Et ce service
public est devenu vraiment important pour moi, sur les 10 dernières années.
C’est la raison pour laquelle je vous serais infiniment reconnaissant de bien vouloir me rembourser (disons) la valeur de 6 mois d’abonnement, étant matériellement privé de ce service depuis 3 mois, et visiblement pour encore au moins 3 mois.
C’est la raison pour laquelle je vous serais infiniment reconnaissant de bien vouloir me rembourser (disons) la valeur de 6 mois d’abonnement, étant matériellement privé de ce service depuis 3 mois, et visiblement pour encore au moins 3 mois.
Les stations Velib anciennes se sont fermées tour à tour
depuis Octobre 2017, et ce matin 2 Janvier il m’est matériellement impossible
de prendre un Velib :
Je n’ai vu, ni dans le 14ème ni dans le 5ème que j’ai traversés à pied ce matin, la moindre station de Velib nouveau opérante, ni même d'ailleurs installée.
J’estime sans peine qu’il faudra bien maintenant 3 mois pour que le système redémarre dans des conditions sereines.
Je n’ai vu, ni dans le 14ème ni dans le 5ème que j’ai traversés à pied ce matin, la moindre station de Velib nouveau opérante, ni même d'ailleurs installée.
J’estime sans peine qu’il faudra bien maintenant 3 mois pour que le système redémarre dans des conditions sereines.
Permettez de vous avouer que je suis assez en colère, comme
vous devez l’être vous-même contre les gens de vos services qui ont assuré la
fonction de maitre d’ouvrage, en face des ancien et nouveau maitres d’œuvre.
Honnêtement, vous pouvez leur secouer les puces, ou me le laisser faire en me
donnant leur adresse mail.
Je me ferais alors un plaisir de leur réexpliquer les principes de gestion de projet d’une mise en œuvre d’infrastructure en biseau, qu’ils ont visiblement oubliés :
- Comment ne pas interrompre le service qui marche, trop tôt,
- Comment découvrir tout de suite les problèmes nouveaux qui se poseront (l’électrification des bornettes)
- Comment résoudre ces problèmes ensuite, sans décaler le planning sur lequel la Ville s’est engagée,
- Et comment surtout ne pas laisser les usagés (qui paient le service) sans solution, ni de court terme, ni de moyen terme.
Etant de plus sensible, comme tous les parisiens, à l’image internationale que nous donnons, vos gens ont-ils réalisé que le Velib était dans tous les guides touristiques étrangers depuis des années ?
Pour toutes ces raisons, je vous remercie de me rembourser 6 mois de services, par exemple, sous la forme d’une extension de service à l’échéance de mon abonnement.
Veuillez agréer, Madame la Maire, l’expression des salutations respectueuses bien qu'énervées, d’un parisien redevenu piéton bien malgré lui.
Je me ferais alors un plaisir de leur réexpliquer les principes de gestion de projet d’une mise en œuvre d’infrastructure en biseau, qu’ils ont visiblement oubliés :
- Comment ne pas interrompre le service qui marche, trop tôt,
- Comment découvrir tout de suite les problèmes nouveaux qui se poseront (l’électrification des bornettes)
- Comment résoudre ces problèmes ensuite, sans décaler le planning sur lequel la Ville s’est engagée,
- Et comment surtout ne pas laisser les usagés (qui paient le service) sans solution, ni de court terme, ni de moyen terme.
Etant de plus sensible, comme tous les parisiens, à l’image internationale que nous donnons, vos gens ont-ils réalisé que le Velib était dans tous les guides touristiques étrangers depuis des années ?
Pour toutes ces raisons, je vous remercie de me rembourser 6 mois de services, par exemple, sous la forme d’une extension de service à l’échéance de mon abonnement.
Veuillez agréer, Madame la Maire, l’expression des salutations respectueuses bien qu'énervées, d’un parisien redevenu piéton bien malgré lui.
lundi 1 janvier 2018
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