Bonjour,
Je m'appelle Laurent Gazet ; j'habite le XIVème depuis toujours.
Je n'ai pas participé à la votation du 23 Mars, parce que je trouve qu'elle ne milite pas pour l'intelligence collective des Parisiens.
Quel Parisien serait contre le fait de végétaliser et rendre piétonnes d'avantage de rues de son quartier ?
Un Parisien qui penserait qu'il vaut mieux que les enfants continuent d'apprendre les techniques de survie en milieu urbain, sur le chemin de l'école le matin ?
Un Parisien qui préférait la Place de Catalogne et la rue Emile Richard avant ?
Nous sommes collectivement capables de comprendre les problématiques de choix dans le budget municipal. Capables de comprendre que 500 nouvelles rues végétalisées, c'est peut-être 50 écoles maternelles non rénovées encore, ou 10 collèges dont le toit de zinc ne peut-être isolé encore.
Pourquoi dès lors ne pas mettre en avant dans une votation parisienne, les véritables décisions sous contrainte qui sont à prendre ?
Que ce n'est pas "pour" ou "contre" une chose très désirable.
Mais "pour" une première chose très désirable, mais implicitement et irrémédiablement "contre" une autre chose également très désirable ?
Que ce n'est pas "pour" ou "contre" une chose très désirable.
Mais "pour" une première chose très désirable, mais implicitement et irrémédiablement "contre" une autre chose également très désirable ?
La démocratie participative, cela devrait toujours aller dans le sens de l'intelligence collective.