Nous avons décidé de confier le trésor national de la Broderie de Bayeux aux Anglais.
Espérons que la France ne va pas le regretter ...
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Espérons que la France ne va pas le regretter ...
Robert Badinter a fait abolir la peine de mort en France par la Représentation Nationale en 1981.
Ce même Robert Badinter a découvert deux ans plus tard, à l'occasion du procès Papon pour crime contre l'humanité, que ce même Maurice Papon qui ne pouvait plus être assassiné légalement en France, avait signé de sa propre main, l'ordre de déportation du père du Ministre, Samuel Badinter, le condamnant de facto à mort au camp de Sobibor.
De Robert Badinter, qui entrera au Panthéon le 9 octobre, on connaît moins la carrière "d'avocat paillette" que son combat pour l'abolition de la peine de mort. Cette partie de sa vie est méconnue : avant de suivre les traces de son idole Victor Hugo, il avait, en effet, côtoyé de nombreuses célébrités.
À la Libération, après avoir réchappé à la Shoah, Robert Badinter s'inscrit en faculté de lettres et de droit à Paris, puis part étudier quelques mois à New York. Revenu en France en 1949, il désire enseigner le droit, mais il est encore trop jeune pour se présenter à l'agrégation. Pour gagner sa vie, il se résout à devenir avocat. "Si j'avais pu passer le concours d'agrégation avant, je ne serais jamais probablement devenu avocat. J'ai eu beaucoup de chance. J'ai aimé le métier passionnément, mais au départ, ce n'était pas une vocation", avait-il raconté en 2023 lors d'un entretien pour l'INA.
Un an plus tard, après avoir prêté serment, il apprend qu'Henry Torrès, l'un des plus prestigieux avocats de l'époque, cherche un collaborateur. Au culot, le jeune homme se rend dans son cabinet et lui propose ses services. Son audace paye. Il est recruté. Henry Torrès, qui a réchappé à la Shoah en se réfugiant aux États-Unis, le prend sous son aile et lui confie de nombreuses affaires. Il participe notamment avec succès à la défense en 1954 du chef de la Résistance de la Haute-Vienne, Georges Guingouin, poursuivi pour des crimes de droits commun lié aux règlements de comptes de la Libération.
Mais en 1955, Henry Torrès, alors sénateur, décide de se consacrer uniquement à la politique. Robert Badinter se retrouve sans clients et sans le sou. Le hasard lui permet de rencontrer le cinéaste américain Jules Dassin, issu lui aussi d'une famille juive originaire de Russie. Victime de la chasse aux sorcières maccarthyste contre les réalisateurs supposés communistes, il a été contraint de s'exiler en Europe, comme l'explique le jeune avocat : "Il vient me voir à propos d'un problème juridique. Et il me dit :'Robert, autant que je vous dise la vérité, je n'ai pas d'argent'. Et je lui ai dit, 'Moi, je n'ai pas de client, donc on est fait pour s'entendre'". Robert Badinter perd cette affaire de droits d'adaptation, mais met un pied dans l'univers du septième art.
Il fait notamment la connaissance du célèbre avocat italien Ercole Graziadei qui lui demande de défendre à Paris l'acteur et réalisateur Charlie Chaplin : "Je ne sais pas si vous imaginez un jeune avocat impécunieux qui n'a pas de client et qui s'entend dire ça. J'ai plaidé cette affaire, juridiquement très intéressante, qui s'appelle 'Les droits d'auteur du kid'. J'ai sauvé les droits d'auteurs en question et je suis devenu très lié avec la famille Chaplin. C'était une chance. Je crois beaucoup à la chance. Et c'est comme ça que ma carrière cinématographique s'est faite, dans un milieu dans lequel abondaient les juifs venus d'Europe centrale et ayant quelques ressemblances avec moi".
Des noces de cinéma
Robert Badinter ne fait pas que lier des contacts professionnels avec le monde du cinéma. En 1956, il fait la connaissance dans un restaurant parisien d'une actrice en vogue, Anne Vernon. Dans son autobiographie intitulée "Hier, à la même heure" (Acropole éditions), la comédienne s'était souvenue de cette rencontre : "Il n'était pas habillé chez Lapidus et n'appartenait pas à l'espère m'as-tu-vu du show-business. Rien de mou chez lui, mais un frémissement intime, un parfum de loyauté, de candeur, un preux chevalier". Entre l'avocat et l'artiste, c'est le coup de foudre. Ils célèbrent leur mariage un an plus tard. Le couple côtoie alors le réalisateur italien Roberto Rosselini "qui avait pris pension à dîner tous les soirs à la maison".
Le réalisateur italien Roberto Rossellini (à droite) arrive au Palais de justice de Paris le 21 janvier 1959, accompagné de son avocat Robert Badinter (à gauche). Rossellini doit rencontrer son ex-épouse, l'actrice Ingrid Bergman, pour une audience au cours de laquelle sera tranchée la question de la garde de leurs trois jeunes enfants.
Les dossiers continuent de s'enchaîner pour Robert Badinter. En 1962, il défend notamment Brigitte Bardot, l'une des actrices les plus célèbres du monde, car elle refuse de payer une facture qu'elle juste exagérée pour des réparations effectuées sur sa Rolls-Royce. Il étoffe également son carnet d'adresses en devenant l'avocat de plusieurs journaux dont l'Express, après avoir sympathisé avec Françoise Giroud. Une fois par semaine, il se rend à la rédaction pour corriger les articles "bourrés de provocations et de diffamations". Spécialisé dans les droits d'auteur, il s'occupe aussi de grandes maisons d'édition comme Fayard.
Côté vie privée, sa relation avec Anne Vernon s'étiole. Le couple n'arrive pas à avoir d'enfants. "J'avais connu avec Robert, les plus intolérables déceptions qu'une femme puisse éprouver. Ayant perdu par deux fois l'espoir d'une maternité dans des accouchements prématurés, je compris qu'il n'y fallait plus compter pour l'avenir et que notre couple n'avait plus toute sa raison d'être", a-t-elle résumé dans son autobiographie.
L'actrice Anne Vernon et l'avocat Robert Badinter.
L'actrice joue en 1963 dans "Les parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy dans lequel elle interprète la mère de Catherine Deneuve. Le film triomphe au festival de Cannes et elle se retrouve embarquée dans une tournée mondiale. Dans le même temps, Robert Badinter décide enfin de passer l'agrégation de droit privé. L'avocat et la comédienne ne sont plus sur la même longueur d'onde. Au retour d'un voyage, il n'est plus là et a laissé quelques mots griffonnés sur un billet : "Nous nous sommes perdus en chemin".
Empain, Coco Chanel, Connors...
Pendant un temps, Robert Badinter continue de s'occuper des affaires juridiques de personnalités. Après avoir fondé, avec Jean-Denis Bredin, son cabinet d'avocats, il défend notamment le baron Edouard-Jean Empain après son médiatique enlèvement, la créatrice de mode Coco Chanel ou encore l'Aga Khan. Il se remarie également avec Elisabeth Bleustein-Blanchet, la fille de l'un de ses clients, Marcel Bleustein-Blanchet, le fondateur de Publicis.
Le cabinet, situé au 130 rue du Faubourg-Saint-Honoré, prospère. Mais en 1972, cette vie d'avocats d'affaires prend un autre tournant. Philippe Lemaire, le demi-frère de son associé Jean-Denis Bredin, le contacte pour lui proposer de l'assister dans la défense de Roger Bontemps, accusé aux côtés de Claude Buffet d'avoir tué une infirmière et un gardien de la centrale de Clairvaux.
Pour la première fois, l'ex-avocat des stars de son temps défend un homme qui risque la peine de mort. Alors qu'il n'arrive pas à éviter l'échafaud à son client, Robert Badinter, déjà abolitionniste dans l'âme, devient militant : "Le matin, à l'aube, quand, après l'exécution, j'ai redescendu le mur de la Santé, Élisabeth m'attendait dans la voiture. Je me suis juré que tant que je vivrais, je lutterais contre la peine de mort. Ce n'est pas seulement l'influence de Hugo ou de Jaurès. Non, c'était, une résolution absolue".
S'il défendra encore des célébrités comme le tennisman Jimmy Connors ou encore la milliardaire Marie Christine von Opel, il va désormais consacrer la plus grande partie de son énergie à combattre la peine capitale jusqu'à son abolition en 1981.
Cette carte de RTE est véritablement hypnotisante, mais pas franchement lisible à dire vrai. On a du mal à comprendre ce que signifie "le flux" de courant :
Je lis dans Les Echos ce matin :
Les Echos, le 7 sept. 2025
La France débat avec passion sur son avenir énergétique à l'occasion de l'établissement de la feuille de route nationale à horizon 2035, la PPE 3 (Programmation Pluriannuelle de l'Energie). Mais en se concentrant sur l'offre, nous manquons l'essentiel : à court terme, la France n'a pas un problème d'offre, elle a un problème de demande. Trop faible, trop peu flexible. C'est en tout cas l'avis de nombreux experts et institutions. Sans nier les enjeux côté offre, RTE et la CRE soulignent que la faiblesse de la consommation et le déficit de flexibilités sont devenus des points clés du système.
Double peine
Pour le Haut-Commissariat à l'Energie Atomique (HCEA), nous courons droit à la catastrophe : « Le nucléaire ne saura pas […] moduler davantage. […]. Les moyens renouvelables actuellement mis en service et, pire, ceux programmés dans la prochaine décennie, seront très largement contraints de ne pas produire. Chaque actif nouvellement installé sera quasi échoué dès son inauguration. » Cerise sur le sinistre gâteau, la « hausse des prix de l'électricité […] retardera même l'électrification des usages et donc la décarbonation. »
Et le HCEA de conclure : « On risque en quelque sorte la double peine : plus de coûts, moins de décarbonation. Tous ces arguments poussent pour une orientation des efforts vers la demande et non sur l'offre de production électrique. »
Pourtant la PPE 3 prédit, comme une évidence, une hausse de 30 % de la demande en 15 ans, de 475 TWh en 2019 à 615 TWh en 2035, portée par l'électrification du parc automobile, la croissance industrielle et l'hydrogène. À ce stade, la réalité ne valide pas la prédiction : en 2024, la France a consommé 442 TWh d'électricité, soit moins qu'en 2019 !
442 TWh : C'est la consommation d'électricité en France en 2024, soit autant qu'en 2019.
Dans le même temps, notre production a atteint 539 TWh et nous exportons déjà autant que possible. La demande est insuffisante pour valoriser tout notre potentiel : c'est une perte économique pour la collectivité qui risque d'empirer.
Si la production continue d'augmenter sans que la demande ne suive, les coûts fixes se répartiront sur moins de MWh et les prix moyens monteront, ce qui dissuadera encore la demande : c'est le serpent qui se mord la queue.
Adapter la fiscalité
La première étape pour mieux valoriser notre production consiste à attirer des consommations industrielles pilotables et sensibles au prix : absorber l'excédent quand il est abondant (plancher aux prix très bas) et s'effacer quand le système se tend (plafond à leur propre demande). C'est exactement l'esprit des recommandations du régulateur.
L'industrie qui répond le mieux à ces critères est le minage de Bitcoin. La littérature scientifique récente l'atteste, et la réalité industrielle aussi : au Texas, depuis le blackout gigantesque de 2021, l'homologue de RTE, ERCOT, a encouragé l'implantation de mineurs jusqu'à près de 5 GW, l'équivalent de plusieurs réacteurs nucléaires. Depuis, malgré une demande en hausse, pas de black-out majeur. L'ancien président d'ERCOT a parlé de « bénédiction » pour le réseau.
Ce qui bloque aujourd'hui en France, au-delà d'une frilosité incompréhensible des pouvoirs publics, ce sont les taxes et le TURPE (Tarif d'Utilisation du Réseau d'Electricité Public) qui ne s'ajustent pas en temps réel et font barrière aux consommateurs désireux de valoriser les heures d'excédent.
Il est donc essentiel d'adapter la fiscalité en appliquant un taux réduit conditionnel et horaire, limitée aux consommations interruptibles éligibles et aux seules heures d'excédent (définies par un critère public et objectif). Les MWh additionnels, qui n'existaient pas sans la mesure, se consomment alors à un prix reflétant l'excédent. Ce faisant, ils n'affectent pas les recettes existantes de l'Etat, augmentent la marge des producteurs et peuvent réduire la pression sur les prix moyens pour tous via une meilleure absorption des coûts fixes.
Sans cet ajustement, seuls peuvent opérer les mineurs ayant un accès direct aux sites de production, ce qui leur permet d'éviter le TURPE.
La société du minage américaine MARA l'a bien compris : avec l'acquisition majoritaire de la filiale d'EDF consacrée aux sujets numériques, annoncée en août, ils seront les mieux placés pour contourner la fiscalité française. A la clé, un trésor estimé à plusieurs milliards d'euros par an (nos excédents), que nous laisserons les Américains exploiter plutôt que les entrepreneurs français.
Décarboner notre électricité, stabiliser le réseau, préserver notre souveraineté, notre sécurité d'approvisionnement, tout en réduisant la facture des Français : voilà la promesse du minage de bitcoin. Qu'attendons-nous pour l'implémenter ? Car pendant ce temps, au lieu d'encaisser, les Français payent.
Je ne suis vraiment pas impressionné quand je lis que la recommandation pour se débarrasser de notre électricité excédentaire serait de "miner du Bitcoin".
Une merveilleuse vidéo sur un monde somme toute récent mais irrémédiablement disparu :
Il faut un courage incroyable, véritablement suicidaire, à un Juif pour aller tagger le Mur des Lamentations à Jérusalem.
Les mots du tag lui-même importent peu finalement "C'est une Shoah [qui se passe] à Gaza", comparés à la quasi-certitude que l'Eternel ouvrirait le sol pour engloutir le blasphémateur.
Nombres 26 :
"10 : Mais la terre ouvrit son sein et les engloutit avec Coré, pendant que périssait le reste du parti, que le feu consumait les deux cent cinquante hommes, frappés pour l'exemple. 11 : Quant aux fils de Coré, ils ne périrent point."
Et pendant ce temps-là, les Français, dans la torpeur de l'été, s'invectivent sur la suppression d'un jour férié dans le calendrier ...
C’est un paradoxe de plus : la France n’aime pas son agriculture alors qu’elle aime ses agriculteurs.
En un peu plus d’une semaine, une pétition déposée par une étudiante sur le site de l’Assemblée Nationale et demandant l’abrogation de la loi Duplomb a dépassé la barre du million [et demi] de signatures : un record.
Souligner que notre agriculture doit changer, l’autrice du texte de cette pétition n’est pas la seule à le penser (sa phrase finale est malicieusement « Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser »). Comme l’avait montré la grande consultation des agriculteurs menée par le Shift Project, une large partie des agriculteurs eux-mêmes en a envie.
86 % des 8 000 répondants considéraient que le changement climatique est un risque, les deux tiers que la diminution de l’efficacité des produits phytosanitaires en est un aussi, et plus de 70 % considéraient que les phytosanitaires présentent un risque pour eux-mêmes, l’environnement, ou la santé humaine en général.
Question : alors, qu’attendons-nous pour changer ? La réponse tient malheureusement en 6 lettres : argent. Dans cette même consultation, il apparaissait de manière très nette que ce qui « bloque » les agriculteurs n’est pas l’indifférence aux nuisances des pesticides, mais la crainte de ne plus pouvoir vivre de leur travail s’ils se mettent en conformité avec les aspirations de la société, que bon nombre d’entre eux comprennent par ailleurs.
Dans la même consultation on peut apprendre que 90 % des agriculteurs se sentent mal représentés dans le débat public, et que 60 % espèrent peu de choses de leurs syndicats.
Accepter le surcoût de l’alimentation
Une pétition peut-elle modifier la donne ? Elle peut, bien sûr, conduire à modifier la loi « sous la pression populaire », et l’interdiction d’un néonicotinoïde est assurément bonne à prendre.
Mais le problème de fond demeure : comment faire en sorte que les agriculteurs gagnent correctement leur vie quand ils produisent ce que demande la société, et dans les conditions que demande la société, au surplus sans se mettre en risque vis-à-vis d’une concurrence internationale qui ne serait pas soumise aux mêmes exigences ?
Il aurait été intéressant de voir si le nombre de signataires aurait été le même si ce texte avait aussi mentionné que toute personne soutenant l’initiative était aussi prête à accepter le surcoût (modeste) de l’alimentation qui ira avec le fait de « cultiver ou élever suffisamment propre ».
Rappelons que seuls 7 % de notre ticket de caisse au supermarché vont chez les agriculteurs, et que le revenu par exploitant a été divisé par deux en 30 ans. Les agriculteurs ne sont pas fous. Si, en préservant le capital naturel, ils sont mieux payés qu’en érodant la biodiversité, pourquoi voulez-vous qu’ils ne le fassent pas ?
Espérons donc que cette « vague populaire » aille aussi avec une « vague de modifications dans le bon sens des actes d’achat ».
Ça aiderait beaucoup.
J'ai signé la pétition de retrait de la loi Duplomb.
Faites en autant, il y en a marre :
Je m'appelle Eléonore PATTERY, j’ai 23 ans, et je suis actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises).
En tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, j’apprends chaque jour à appliquer ce que vous — législateurs — refusez aujourd’hui de respecter vous-mêmes.
La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire.
Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.
- Cette loi est un acte dangereux.
Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l’humanité tout entière.
Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement — dont nous dépendons intégralement.
Nous sommes ce que nous mangeons, et vous voulez nous faire manger quoi ? Du poison.
📚 Les grands textes l’avaient déjà dit :
Le rapport Brundtland, l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA), les rapports du GIEC, les études de l’OMS, de l’INRAE, de Santé Publique France… Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.
⚖️ Un acte possiblement inconstitutionnel.
Selon l'article L110-1 du Code de l'environnement, l’État français est garant de principes environnementaux comme:
« 6° Le principe de solidarité écologique, qui appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence notable sur l'environnement des territoires concernés, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ; »
Et la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l'environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) (annexée à la Constitution de 1958) dans son chapitre 1er :
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »
En validant cette loi, vous violez potentiellement ce droit constitutionnel, et portez atteinte à l’obligation de précaution, pourtant consacrée par le principe n°15 de la Déclaration de Rio et repris dans notre droit.
Je m’oppose donc à la Loi Duplomb.
Par cette pétition, je demande :
- Son abrogation immédiate ;
- La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
- La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.
Aujourd'hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.
L'IA en question est VEO 3 de Google.
Impossible à deviner. On est foutu.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-agression-du-rabbin-elie-lemmel-une-scene-de-la-france-contemporaine-20250609
https://france3-regions.franceinfo.fr/normandie/calvados/deauville/qui-a-attaque-le-rabbin-la-police-lance-un-appel-a-temoin-pour-retrouver-les-auteurs-d-une-agression-a-deauville-3169140.html
Nous sommes tous et chacun responsables de cette agression, moi le premier.
Parce que nous nous sommes tus, mais surtout si nous nous taisons encore demain.
J'ai téléphoné ce matin au Conseil Régional d'Occitanie.
Je juge très favorablement la mission des contrôleurs (et contrôleuses) à bord des trains Ter d'Occitanie, qui prennent la responsabilité (et le risque personnel) de demander aux voyageurs de ne pas mettre les pieds sur les fauteuils, sauf à enlever leurs chaussures.
C'est un pas en avant, si je puis dire, de la reprise en main de nous-même.
Ca commence comme ca pour reprendre en main la société dans son ensemble.
Par le courage individuel.
Vive la France ...
Yoshua Bengio explique en anglais mais dans une réflexion française mâtinée de québécois, que les AI "agentic", comme il dit, cherchent déjà à nous tromper :
Le risque concret c'est quand on augmente la capacité de prévision de cette IA "agentique".
Cette fois-ci c'est Ouigo qui sollicite mon avis, et qui du coup me pose une question conne :
Je m'interroge vraiment sur la pertinence de la réflexion au sein des services Marketing des entreprises françaises.
Bonjour,