Les femmes ont passé la nuit au Camp de Royallieu, à Compiègne.
Puis elle ont marché jusqu'à la gare, après l'appel.
Le jour n'était pas levé.
Les wagons sur la voie en Gare de Compiègne ont été scellés.
Les 230 femmes sont dans les 2 derniers wagons en queue de train.
Devant sont des wagons remplis d'hommes.
Et le train s'est ébranlé Compiègne, Bobigny, direction plein Est.
Il va à Novéans, à côté de Metz, où le conducteur de la SNCF passera le train à un conducteur de la ReichsBahn.
Mais ça ni Jo, ni aucune autre femme ne le savent.