Notre ministre de l'agriculture Julien Denormandie vient de déclarer « la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle » pour le résultat de trois jours de gelées en avril, alors que les bourgeons des arbres fruitiers étaient largement sortis cette année à cause des douceurs hivernales. Il risque fort d'en déclarer d'autres. Il devrait passer plus de temps sur les données climatiques actuelles.
Un moyen remarquable serait pour lui d'utiliser l'excellent site EO browser et sa partie « agricultural monitoring ». Ce site utilise en particulier les données fournies par les trois paires de satellites Sentinel de l'Agence Européenne de l'Espace (ESA). Ces satellites d'observation sont là pour cela : le programme Copernicus de l'Union européenne collecte et restitue des données actualisées de manière continue sur l'état de la Terre. Ces données doivent servir à gérer la sécurité maritime, assurer le suivi des catastrophes (incendies, tremblements de Terre,...), anticiper les récoltes, améliorer la gestion de notre environnement. Ces données devraient aussi contribuer au suivi et à la prise en charge des effets du changement climatique.