mercredi 30 septembre 2015
mardi 29 septembre 2015
La Gauloise IV
La Gauloise IV est un modèle d'Amphore du monde gallo-romain, marqueur de la diffusion du vin de Gaule Narbonnaise dans le monde, sur la période du 2ème au 4ème siècle de notre ère :
Les raisons du succès industriel de la Gauloise IV sont connues : Sa forme est très efficace, puisque pour 30kg de terre cuite, la contenance en est de 30 litres. C'est beaucoup plus efficace que les modèles antérieurs, Italien ou Espagnol.
Regardez ce magnifique reportage Arte sur le vin en Narbonnaise au début de notre ère :
Les raisons du succès industriel de la Gauloise IV sont connues : Sa forme est très efficace, puisque pour 30kg de terre cuite, la contenance en est de 30 litres. C'est beaucoup plus efficace que les modèles antérieurs, Italien ou Espagnol.
Regardez ce magnifique reportage Arte sur le vin en Narbonnaise au début de notre ère :
dimanche 27 septembre 2015
Swing Low, Sweet chariot
Les Anglais ont choisi le "Swing Low, Sweet chariot" comme hymne de la Coupe du Monde de Rugby.
C'est un beau chant (américain à l'origine) pour la Libération des Esclaves (un équivalent du "Let my people go").
C'était au départ l'hymne de l'équipe de Rugby de l'école bénédictine de Upper Woolhampton, à côté de Reading, qui a conquis les gradins de Twickenham, dans les années 50.
C'est un beau chant (américain à l'origine) pour la Libération des Esclaves (un équivalent du "Let my people go").
C'était au départ l'hymne de l'équipe de Rugby de l'école bénédictine de Upper Woolhampton, à côté de Reading, qui a conquis les gradins de Twickenham, dans les années 50.
jeudi 24 septembre 2015
L'angoisse de la page noire
L'angoisse de la page noire c'est quand on tourne les pages d'un registre du XVIIème siècle, et que l'on passe du travail d'un curé soigneux, au travail d'un curé cra-cra :
mardi 22 septembre 2015
Le choc des siècles
Le Curé de Gray (Haute-Saône) a ouvert un nouveau registre en l'an de grâce 1635, courant Septembre.
Et, voulant le protéger, il l'a relié dans un parchemin enluminé du XIIIème siècle qui traînait au grenier de la cure :
Le choc des siècles ...
Et, voulant le protéger, il l'a relié dans un parchemin enluminé du XIIIème siècle qui traînait au grenier de la cure :
Utiliser un parchemin vieux de 4 siècles pour protéger son registre, c'est un peu iconoclaste, mais finalement ca a du sens, puisque aujourd'hui nous avons ce registre.
Les fouleurs
"Fouleur", c'est le nom retenu en français pour le Mechanical Turk d'Amazon, dans le crowd-sourcing.
Ce mot est magique, il rattache au nom de ces paysans qui foulaient au pied le raisin, pour le mettre au pressoir.
Par delà le lien au travers les siècles, il y a un risque majeur, et donc une magnifique opportunité, de bouleversement du salariat.
Les "fouleurs" effectuent ensemble la tâche confiée initialement à une personne, salariée d'une entreprise.
Une matrice informatique découpe cette tâche en une foultitude de micro-tâches distribuées sur les fouleurs. Le résultat est ensuite collecté et aggloméré par ces mêmes machines.
Cette transformation est aujourd'hui clairement à la marge de la société, et concentrée sur des tâches répétitives et sans grande valeur ajoutée.
Mais la destruction pas vraiment créative est en marche, et va monter la chaine de valeur.
Nécessairement, puisque c'est techniquement possible.
Ce mot est magique, il rattache au nom de ces paysans qui foulaient au pied le raisin, pour le mettre au pressoir.
Par delà le lien au travers les siècles, il y a un risque majeur, et donc une magnifique opportunité, de bouleversement du salariat.
Les "fouleurs" effectuent ensemble la tâche confiée initialement à une personne, salariée d'une entreprise.
Une matrice informatique découpe cette tâche en une foultitude de micro-tâches distribuées sur les fouleurs. Le résultat est ensuite collecté et aggloméré par ces mêmes machines.
Cette transformation est aujourd'hui clairement à la marge de la société, et concentrée sur des tâches répétitives et sans grande valeur ajoutée.
Mais la destruction pas vraiment créative est en marche, et va monter la chaine de valeur.
Nécessairement, puisque c'est techniquement possible.
Le Vin du Moutherot
Ce week-end est paru un très bel article de Libération sur "le Vin du Moutherot", le seul vin recréé dans le département du Doubs après le Phylloxéra du début du 20ème siècle, par la famille Colin.
Mais surtout un vin produit sur la terre cultivée par nos ancêtres Gazet, pendant 3 siècles et 8 générations.
C’est l’histoire d’un vignoble ressuscité par la volonté d’un homme, puis de son fils, et la fidélité d’une bande de copains. Sans tambour ni trompette, le 14 juillet 1987, Henri Colin, 47 ans à l’époque, abandonne veaux, vaches, cochons de l’exploitation familiale pour planter son premier pied de chardonnay au Moutherot, à une vingtaine de kilomètres de Besançon (Doubs). Un mois plus tard, son fils Mathieu vient au monde et le père s’empresse de poser «son petit pied nu» sur la terre de la vigne. «Ça a fait rigoler ma femme», se souvient Henri Colin*.
Mais surtout un vin produit sur la terre cultivée par nos ancêtres Gazet, pendant 3 siècles et 8 générations.
Il y a 2 ou 3 ans, nous avions été rencontrer Henri et Mathieu Colin sur leurs terres. Ce retour inattendu avait d'ailleurs intrigué Henri Colin, qui devait se demander si nous n'allions pas lui réclamer la restitution de la terre de nos ancêtres. Il avait quand même eu la gentillesse de nous montrer où se trouvaient ces parcelles cultivées par nos ancêtres, que je ne connaissais que par leur nom de l'époque, et sur le cadastre Napoléon.
Le Vin du Moutherot
Jean, fils de Daniel Gazet, vigneron du mouterot 1760 |
Henri Colin a quitté l’exploitation familiale dans les années 80 pour planter son premier pied de chardonnay. Aujourd’hui, le fils a succédé au père, et le moutherot est le seul vin du Doubs. Rencontre avec deux générations de vignerons.
C’est l’histoire d’un vignoble ressuscité par la volonté d’un homme, puis de son fils, et la fidélité d’une bande de copains. Sans tambour ni trompette, le 14 juillet 1987, Henri Colin, 47 ans à l’époque, abandonne veaux, vaches, cochons de l’exploitation familiale pour planter son premier pied de chardonnay au Moutherot, à une vingtaine de kilomètres de Besançon (Doubs). Un mois plus tard, son fils Mathieu vient au monde et le père s’empresse de poser «son petit pied nu» sur la terre de la vigne. «Ça a fait rigoler ma femme», se souvient Henri Colin*.
Vingt-huit ans plus tard, le moutherot, appellation «vin de pays de Franche-Comté», est produit dans le seul vignoble du Doubs, le fils a succédé à son père qui veille au grain avec un mélange de tendresse et de goguenardise. On est en pleine vendange, un jour d’été gaillard pour septembre. Le laurier, qui fleurit blanc, fait de la résistance et les pêchers croulent sous les fruits oubliés. On accède au Moutherot par un ruban de lacets qui va vers cette crête posée entre la vallée de l’Ognon et les plaines du Doubs. Il y a mille ans déjà, des moines cultivaient la vigne sur cette colline tranquille où ils ont laissé, pour unique vestige, un petit cellier voûté au toit recouvert d’épaisses lauzes. Les paysans ont continué de faire pousser le raisin sur des «échalas», des «vignes à bras», comme disent encore les anciens. Jusqu’à la damnation du phylloxera, à la fin du XIXe siècle.
Tapis moelleux
Le Moutherot a failli perdre son vin mais aussi ses habitants : en 1960, ils n’étaient plus que 20, contre 130 aujourd’hui et 7,5 hectares de vigne où l’on vendange avec trois semaines d’avance. «Il y a beaucoup de sucre, ça va être bon, se réjouit Mathieu Colin. Certes, ce ne sera pas un vin de garde, mais il sera idéal à l’apéritif, sec mais très rond.» Le chardonnay court sur une pente orientée au Sud et à l’Est, d’où on aperçoit la ligne sombre du Jura et, parfois, le mont Blanc. De part et d’autre d’un chemin creux, les ceps s’en vont en rangées basses - à la bourguignonne - ou formant un V - en lyre - pour faire entrer le soleil. Cette année, Mathieu Colin a eu la bonne intuition de laisser sa vigne très feuillue pour garder le raisin à l’ombre.
Il soulève une lourde grappe aux grains serrés dont les reflets changeants varient entre le vert, le bronze et l’or. Au goût, c’est un jus sucré qui vient d’abord, avant une timide mais persistante âpreté. La mauve, le pissenlit et le serpolet font un tapis moelleux et frais sur le sol où cette liane qu’est la vigne plonge dans l’argile et le calcaire feuilleté où elle va pomper l’humidité. «On peut avoir aussi bien un mètre de terre qu’une veine où les racines vont s’enfoncer», explique le jeune vigneron arrachant une touffe de liseron. En janvier et février, ses moutons viennent paître entre les rangs de ceps, ce qui facilite ensuite le labourage tout en apportant un engrais naturel. Mathieu Colin traite le moins possible sa vigne, plantée sur une terre abandonnée aux ronces, aux noisetiers et aux acacias jusqu’à ce que son père décide d’y planter du chardonnay. «De toute façon, Le Moutherot n’a jamais connu l’agriculture chimique, raconte son fils. Il n’y avait que des petits troupeaux. Ici, on n’a pas besoin d’insecticide, l’équilibre naturel se fait tout seul.»
Deux pressoirs
Dans son plus vieux souvenir, Mathieu a «6-7 ans» quand il «remonte les vignes sur le tracteur» de son père. A 10 ans, il taille déjà les sarments en hiver. En 2006, il décroche un bac pro vigne et vin au lycée viticole de Beaune. Le moutherot paraît toujours avoir été une évidence pour le gamin qui a pourtant connu les années de vache enragée de son père qui, après avoir foncé dans «l’agriculture à la con», s’était juré de rendre sa vigne à cette colline ensoleillée. «J’ai commencé sous les quolibets des collègues paysans et les rires des banquiers, raconte Henri Colin. J’ai mis douze ans pour planter six hectares, et le 2 juin 1999 la grêle a réduit à néant mon travail. C’est la paie d’institutrice de ma femme qui m’a permis de tenir, mais on a vécu vingt-cinq ans pauvrement.»
Onze heures sonnent à la grosse cloche de l’église ; sur le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, il y a cinq noms dont quatre de la même famille. Tout près, trône un vieux pressoir vertical en bois. Mathieu Colin fait son vin dans une ancienne ferme. Une puissante odeur de sucre et de fermentation fleure dans la grange où sont installés les deux pressoirs autour desquels s’agite une meute de guêpes énervées. Il faut une tonne et demie de raisins pour obtenir 1 000 litres de jus. Le pressurage démarre dans le grondement monotone d’un long tambour de métal où commencent à luire des premières gouttes qui vont du brun au doré à l’œil, du mielleux au rugueux sur les papilles. Le moût obtenu est ensuite refroidi à 14 degrés durant vingt-quatre heures lors du débourbage qui permet d’obtenir un jus plus clair avant la fermentation alcoolique. Le vin est ensuite élevé douze mois en fûts de chêne que l’on découvre derrière la grosse porte grise de la cave où sont alignées 47 barriques de 228 litres. Cette année, Mathieu Colin compte faire 20 000 bouteilles de vin blanc. Il produit également des vins pétillants et son ratafia, assemblage de jus de raisin et de marc.
On goûte sa cuvée 2014, non filtrée, issue de vieilles vignes (6 euros la bouteille) aux arômes d’agrumes et où revient la note anisée, typique du moutherot, et qui provient de son sous-sol calcaire. C’est un vin tendre et soyeux qui accompagnera les viandes blanches tandis que la cuvée chardonnay tradition (5,70 euros) sera idéale à l’apéritif.
Saucisses
Dans la maison familiale, quatre longues tables sont dressées pour le déjeuner des vendangeurs. Il y a une plantureuse salade de tomates du jardin pleines d’été ; des saucisses accompagnées d’un redoutable écrasé de pommes de terre à l’échalote et un crumble défiant les plus voraces, le tout, bien sûr, arrosé des vins de Moutherot. «Le meilleur vin du monde, c’est celui que l’on boit entre copains, n’est-ce pas ?» sourit Henri Colin. Le fils est assis à côté du père. Silencieux, attentif. «Cette année, c’était très difficile de lire la vigne, commente Henri Colin. Mathieu a très peu traité, pas trop rogné.» Derrière le commentaire, on sent le compliment pudique du père, jamais à court d’ironie : «Même quand on ne récoltait rien, on faisait la fête. Ma fierté, c’est d’être allé du cep de vigne que j’ai planté au vin que je suis en train de boire.»
Le vignoble du Moutherot,
23, rue des Granges, Le Moutherot (25).
Rens. : www.vindumoutherot.com
Libération
Par Jacky Durand
Envoyé spécial à Moutherot
18 septembre 2015
Le vignoble du Moutherot,
23, rue des Granges, Le Moutherot (25).
Rens. : www.vindumoutherot.com
Libération
Par Jacky Durand
Envoyé spécial à Moutherot
18 septembre 2015
* Je comprends intimement ce geste, je me suis moi même empressé de poser la main sur la terre chaude au pied d'un cep.
dimanche 20 septembre 2015
Incandescent Plasma
Cliquer sur la photo pour ressentir une vive émotion...
Cette photo de la surface solaire proposée aujourd'hui par la Nasa date du 16 septembre. Elle a été faite avec un télescope assez modeste mais équipé d'un filtre à bande étroite (visualisant seulement la lumière de l'hydrogène ionisé). Le paysage est terrifiant même s'il est difficile de se rendre compte de l'échelle... Le champ de la photo couvre environ 600000 km dans sa largeur (même pas la moitié du diamètre du Soleil). L'ensemble des planètes du système solaire pourrait contenir dans ce cadre... Même la plus grande planète, Jupiter, présente seulement un diamètre de
143000 km , tandis que le diamètre de la planète Terre
est moins de 13000 km. Le plasma incandescent (noyaux atomiques dépouillés de leurs électrons) forme des boucles à cause des champs magnétiques. La scène révèle surtout une gigantesque protubérance solaire. Bien sûr, cette énorme structure est loin d'être stable et de telles protubérances solaires se forment souvent.
Quand la publicité fait peur
Je note à un moment, avec une certaine satisfaction, que la pub entêtante en tête de mes sites favoris (Boursorama notamment) vient de changer : j'étais auparavant assailli de publicités de volets roulants, en ayant acheté 3 récemment.
C'est toujours aussi ridicule de proposer d'acheter des volets roulants à quelqu'un sous le simple prétexte qu'il est passé sur le site de Bubendorff, vendeur de volets.
Mais bon, tant que ca dure, les régies publicitaires auraient tort de se priver ...
Voilà maintenant que la nouvelle pub me propose un vol en avion vers le Quebec à 459 Euros :
Mais brutalement je me fais peur ...
Je viens de regarder une vidéo "You Tube" sur Hubert Reeves.
Et Hubert Reeves est Québécois.
Et ce n'est certainement pas un hasard.
C'est toujours aussi ridicule de proposer d'acheter des volets roulants à quelqu'un sous le simple prétexte qu'il est passé sur le site de Bubendorff, vendeur de volets.
Mais bon, tant que ca dure, les régies publicitaires auraient tort de se priver ...
Voilà maintenant que la nouvelle pub me propose un vol en avion vers le Quebec à 459 Euros :
C'est bien, au moins ca change ...
Mais brutalement je me fais peur ...
Je viens de regarder une vidéo "You Tube" sur Hubert Reeves.
Et Hubert Reeves est Québécois.
Et ce n'est certainement pas un hasard.
samedi 19 septembre 2015
J'ai vraiment du mal avec certains Américains
Donald Trump est l'un de ceux-là. Lance Armstrong en est un autre.
Et je suis d'accord avec Stephen Frears, entendu lors d'un entretien de promotion de son nouveau film : Il n'est pas certain que Armstrong a compris ce qui est arrivé.
Certains Américains sont éduqués à croire que même le mensonge peut-être mis au service de la libre entreprise.
Et je suis d'accord avec Stephen Frears, entendu lors d'un entretien de promotion de son nouveau film : Il n'est pas certain que Armstrong a compris ce qui est arrivé.
Certains Américains sont éduqués à croire que même le mensonge peut-être mis au service de la libre entreprise.
vendredi 18 septembre 2015
Land Art : The Solar System
Un très beau projet de Land Art en motion capture, destiné à reconstituer les proportions du Système Solaire.
"Earth is a mere marble rolling in a desert"
mercredi 16 septembre 2015
Trouver son bonheur ?
Je sais exactement comment faire. Tout au moins pour moi-même.
Il suffit de se plonger dans une journée de travail dans un centre d'Archives, quelque part en France (sur cette photo, aux Archives de Haute-Saône, à Vesoul) :
Le Bonheur, je peux même vous dire très précisément où il se cache :
Entre les pages écrites par des humains du XVIIème siècle, oubliés depuis longtemps, et qui revivront par vous et pour vous :
Entre les pages écrites par des humains du XVIIème siècle, oubliés depuis longtemps, et qui revivront par vous et pour vous :
Mais ce bonheur ne va pas sans des souffrances poignantes.
Notamment quand on se heurte à la difficulté que l'on ne pourra jamais plus surmonter de la connaissance à jamais perdue :
Notamment quand on se heurte à la difficulté que l'on ne pourra jamais plus surmonter de la connaissance à jamais perdue :
samedi 12 septembre 2015
Le vieux Rabbin est mort
J'aimais écouter sa parole d'une culture immense et profonde.
Que son souvenir soit béni, comme disent les Juifs.
vendredi 11 septembre 2015
mercredi 9 septembre 2015
Lawrence Lessig est candidat démocrate à la présidence américaine
Cet homme, un parfait inconnu même pour les Américains, sauf les Geeks, incarne tout ce qu'on peut aimer de ce pays : L'intelligence de l'esprit et l'intelligence du cœur, l'altruisme et l'élégance.
Il est à l'origine de la Licence Creative Commons et s'élève régulièrement contre le fonctionnement du système électoral américain, fondé sur l'argent (Voir ce Ted)
Contre lui Donald Trump. Son exact opposé.
lundi 7 septembre 2015
Esprit Blanc
Inventé puis lancé en 1885 sur le marché anglais par le pétrolier Samuel Banner, le white spirit est toujours cet étonnant diluant, nettoyant à tout faire, indétrônable malgré les récents essais de substitution par des produits issus de la sylviculture. Ce n'est pourtant et toujours qu'une fraction pétrolière, avec toute ses impuretés, composés aromatiques nocifs par inhalation, qui en font un produit peu recyclable et impossible à jeter avec les eaux usées urbaines.
Beaucoup de peintures d'aujourd'hui se diluent dans l'eau, ce qui les rend beaucoup plus faciles d'utilisation, avec un pinceau épargné à la clé, facile à récupérer. Ces peintures permettent d'éviter l'emploi du white spirit. Mais comment faire quand on souhaite utiliser une bonne peinture d'extérieur, capable de protéger durablement le fer ? Difficile alors de se passer des laques glycérophtaliques. Perso, je n'ai pas vu mieux encore aujourd'hui même si je ne les utilise pas vraiment par nostalgie... Et que je n'ai pas d'intérêt dans l'industrie des combustibles fossiles. Pas comme certains députés européens !!
Donc à toutes fins utiles, je vous donne mon astuce pour utiliser au mieux le white spirit en évitant tout rejet dans l'environnement :
- Conserver le white spirit dans un ancien pot qui lui est dédié.
- Utiliser à chaque fois le même white spirit. C'est possible car la peinture décante toujours et se dépose au fond. Il faut seulement plonger le pinceau dans la partie claire (white) du liquide. Puis essorer le pinceau sur le rebord du pot. Faire cette opération lavage/rinçage au moins 15 fois de suite est plus efficace que de le laver une seule fois dans un pot de white spirit tout neuf...
- Laver ensuite immédiatement le pinceau au savon de bricoleur.
- Rincer et laisser sécher le pinceau à l'extérieur (tout l'esprit blanc s'évaporera de toute façon).
- Refermer bien hermétiquement le pot de white spirit et le remiser pour la fois prochaine.
PS : Les professionnels préfèrent jeter les pinceaux sans nettoyage. Le white spirit n'est pas utilisé non plus dans ce cas mais il y a rejet dans l'environnement. Un entrepreneur préfère évidemment payer des pinceaux que le temps passé par l'ouvrier à les nettoyer.
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