Cela vaudra à l'auteur 30,000 Euros d'amende et 2 ans au pénal, sans préjuger des frais qui seront demandés par la Mairie et les forces de l'ordre au civil. Lui et sa famille vont payer pendant 15 ans.
Même si les forces de l'ordre profitent bien de ces évènements, au final, elles qui ont à faire régulièrement des exercices grandeur nature pour entrainer leur délai de réaction, et la coordination entre services publics.
Le point important que je voulais signaler ici, et qui m'a surpris dès dimanche, c'est que l'auteur se pensait à l'abri derrière l'anonymat de la technologie qu'il utilisait (un logiciel dit d'"ID spoofing", qui change le numéro d'appelant).
Sachez-le, il n'y aucun anonymat technologique.
Aucun.
Ni du matériel, ni du logiciel utilisés.
Ni du réseau par lequel les informations ont transité.
Le soi-disant conflit entre Apple et le FBI pour accéder aux données du téléphone d'un terroriste ne porte pas sur le principe de cet accès aux données, mais sur la facilité des modalités d'accès pour les forces de l'ordre.
Le seul moyen efficace pour passer un appel anonyme consiste à :
- voler un téléphone allumé et déverrouillé, mais sans se faire repérer par le propriétaire légitime, ou à lui faire penser qu'il l'a perdu,
- à passer un seul appel immédiatement (pas deux, ou alors les deux dans un délai inférieur à 5 minutes)
- à jeter le téléphone (privé de sa batterie et de sa puce) dans une poubelle (de recyclage évidemment) immédiatement après l'appel
- à jeter batterie et puce dans une autre poubelle de recyclage, distante d'au moins 1 km de la précédente
- de porter des gants pendant tout le temps
- de porter un masque pendant l'appel si le téléphone a une caméra en face avant
Et encore ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire