La température moyenne mondiale de 2024 est en passe de dépasser la température de 2023, l'année la plus chaude actuellement constatée (WMO)
Les agences de presse se font aujourd'hui l'écho du WMO (World Meteorological Organization) à propos de l'annonce faite de l'année en cours comme la plus chaude jamais enregistrée. Mais ceci devient un marronnier de fin d'année, avec l'inconvénient que plus personne ne s'en soucie...
A bien y réfléchir d'ailleurs, cette annonce qui émane d'un organisme de météorologie (et non de climatologie) semble faire fi de tout consensus à propos du réchauffement global : si on parle de climat et non de météo, il n'y aucune nouveauté sous le Soleil (harassant) : l'année actuelle est forcément plus chaude que l'année dernière et moins chaude que l'année à venir, et ce, aussi longtemps que durera le forçage radiatif dans notre atmosphère. En effet, le bilan radiatif, c'est-à-dire la différence entre l'énergie des radiations entrantes et l'énergie des radiations sortantes est positif (très légèrement mais de façon très stable, d'où une température moyenne mesurée forcément plus grande chaque année. Une mesure contraire n'affecterait pas, de toute façon, la tendance haussière de la courbe de température globale et ne pourrait être que le résultat du bruit de fond de cette mesure qui serait seulement non assez précise pour le dépasser...
Alors pourquoi continuer de s'étonner, ou faire semblant de s'étonner devant l'évidence des faits et surtout la prévisibilité de ces faits ? La science ne serait-elle plus prédictive ? Les scientifiques joueraient-ils trop les Cassandre ? Au Moyen-Age on s'en prenait au sonneur du bourdon de Notre-Dame qu'on considérait comme le fauteur des troubles qu'il annonçait à la population lorsqu'il sonnait le tocsin...