dimanche 16 août 2009

Clotilde Reiss

Je souhaite vraiment que la pauvre fille puisse rentrer en France, si l'autre option pour elle, c'est de passer 10 ans dans les geôles iraniennes.

Mais ne nous voilons pas la face, comme le font Clotilde réellement, et notre Ministre des Affaires Etrangères, symboliquement : La brave Clotilde émarge aux Services Secrets français, et s'est faite piquer par la police iranienne.

En d'autres temps, et d'autres moeurs, elle aurait simplement "disparu". C'est déjà un progrès qu'elle ait droit à un procès.

Vous en connaissez beaucoup vous des gentils universitaires qui font des rapports écrits à l'Ifri (Institut français de Recherche en Iran) sur les soulèvements dans ce pays, et des rapports au CEA (Centre de l'Energie Atomique) sur le nucléaire Iranien ?
Ces éléments sont admis par elle, et par les organismes en question, et n'ont pas été extorqués par les sbires Iraniens. Son maître de stage à l'IEP Lille explique ainsi benoîtement "C'était un stage d'observation, on a profité du fait qu'elle parlait Farsi".

Oui oui ...

Espérons que le prix à payer à l'Iran pour la France dans cette transaction ne soit pas trop élevé.