On sait que, dans tout le monde antique, les tessons de poterie (ou Ostraca) servaient ... de feuilles de brouillon. On en trouve très souvent, jetées dans les dépotoirs, ou leur nature de terre cuite a très bien assuré leur conservation. On peut donc estimer que quand on avait cassé une jarre, ou un broc, on en conservait les grandes pièces plates pour noter la liste des courses. Le papyrus était un matériau extrêmement couteux.
Les inscriptions étudiées sont essentiellement des ordres militaires banals, comme les mouvements de troupes et la livraison de fournitures pour la petite garnison qui y était stationnée.
Et ce qui est extraordinaire dans cette recherche, c'est que l'étude des écritures différentes montre la présence d'au moins six auteurs différents, dont :
- Le commandant du fort, nommé Malkiyahou,
- un fourrier adjoint et
- un soldat de rang inférieur
Ceci, ajouté à la petite taille de la garnison, à son isolement, et au court laps de temps pendant lequel les inscriptions ont été rédigées, indique un taux élevé d’alphabétisation au sein de l’appareil administratif de Juda.
« L’alphabétisation existait à tous les niveaux des systèmes administratifs, militaires et sacerdotaux de Judée. Lire et écrire n’était pas réservé à une petite élite », estime le professeur Piasetzky.
Cette réévaluation du niveau d’alphabétisation du royaume de Juda rend possible l’idée que les premiers livres de la Bible ont été écrits :
- avant l’exil en Babylone (-590 -55O) et plutôt
- pendant la période du premier Temple (Période dite du Royaume de Juda, après la chute du Royaume du Nord ou Royaume d'Israel en -720)
Du coup les livres dont la datation a reculé de 200 ans environ seraient probablement :
- des parties de la Genèse,
- le Livre du Deutéronome
- et les livres entre Josué et Rois II
Ouaouh ...
J'aurais voulu être chercheur et fouiller les sables de la forteresse d'Arad dans le Néguev brûlant.
J'aurais voulu être chercheur et fouiller les sables de la forteresse d'Arad dans le Néguev brûlant.
** Selon les chercheurs