Souvent, une fois revenu rive gauche, je monte par la
rue Saint Jacques.
Dans le flot indifférent de la ville moderne, je pense à ces 20 siècles de parisii qui ont avant moi vécu sur ce cardo de la ville.
Déjà dans le faubourg, se trouve un petit immeuble propret. C’est là qu’a vécu Alain Fournier. Je le vois assis sur le bord du Chemin de Compostelle, lorsqu’il écrivit le Grand Meaulnes pour moi.
Dans le flot indifférent de la ville moderne, je pense à ces 20 siècles de parisii qui ont avant moi vécu sur ce cardo de la ville.
Déjà dans le faubourg, se trouve un petit immeuble propret. C’est là qu’a vécu Alain Fournier. Je le vois assis sur le bord du Chemin de Compostelle, lorsqu’il écrivit le Grand Meaulnes pour moi.
Ce puissant flot d’images déjà suffirait à nourrir mon
imaginaire, mais je me rappelle de plus chaque fois, et avec la même intensité,
qu’Alain Fournier est tombé dans la Meuse, dès les premiers jours de la guerre de
14, dans le bois au-dessus de Saint-Remy-la-Calonne.
Et de rage je tends le poing contre cette
guerre, qui a fauché Augustin Meaulnes et mille et mille de nos grands oncles, sans
leur laisser épouser Mademoiselle de Galais, et sans leur laisser le temps d'écrire une autre histoire de France.
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RépondreSupprimerParmi les nouveaux soldats (in)connus, il y a aussi :
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