C'est le nom de la nouvelle mafia italienne, basée dans la ville de Rome, qui opérait, à côté
des trois mafias traditionnelles (mafia sicilienne, camorra napolitaine
et 'ndrangheta calabraise). Cette mafia, plus bureaucratique que militaire, est sans doute plus dangereuse pour la démocratie. Elle est plus enracinée, plus introduite dans les sphères du pouvoir local à Rome. D'ailleurs l'ancien maire de Rome Gianni Alemanno, en était. Son élection en avril 2009 avait fait immédiatement réagir le maire de Paris Delanoé qui dénonçait en lui le néofasciste pas vraiment repenti, introduit au Capitole sous les saluts romains (très proche du salut nazi). Les hommes de "mafia Capitale" bénéficiaient de contacts à droite ou à gauche et pouvaient continuer leurs affaires, signatures de marché et autres contrats lucratifs sans être inquiétés par le pouvoir local jusqu'au 4 décembre dernier, jour de l'arrestation de dizaines de ses membres...
L'alliance entre l'extrême
droite romaine et les organisations criminelles est ancienne. A la tête de l'organisation mafieuse se trouvait
notamment un ancien terroriste néo-fasciste,
Massimo Carminati, déjà connu pour être également impliqué dans des
formes de criminalité organisée.
Plus de vingt ans après l'épisode "mani pulite", opération mains propres sensée mettre un terme définitif aux liens entre politique et mafias locales, ce nouveau scandale secoue à nouveau la capitale antique et l'Italie, avec elle, n'en finit pas de souffrir de la corruption...
La tolérance aux pratiques mafieuses est une fonction croissante du taux d'ensoleillement.
RépondreSupprimerAlora, siamo tutti meridionale...
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