Le travail tel que nous le connaissions est mort, mais "l'entreprise" ne le sait pas encore.
Tant d'entreprises continuent à utiliser du temps-homme (de la vie-homme) sans nécessité, simplement parce que le temps des hommes, aussi coûteux soit-il, peut-être refacturé avec marge à un client.
Un exemple frappant est celui du pilote d'avion de ligne, qui ne sert objectivement à rien, dans un monde qui a inventé les drones.
Tant d'entreprises continuent à utiliser du temps-homme (de la vie-homme) sans nécessité, simplement parce que le temps des hommes, aussi coûteux soit-il, peut-être refacturé avec marge à un client.
Un exemple frappant est celui du pilote d'avion de ligne, qui ne sert objectivement à rien, dans un monde qui a inventé les drones.
Pour les gouvernements, c'est déprimant :
A quoi bon se battre sur la décimale du taux de chômage ?
A quoi bon se battre sur la décimale du taux de chômage ?
Pour les individus c'est incroyablement stimulant :
- Le Revenu Universel pourra être dégagé de la valeur ajoutée créée par le travail de robots qui ne demandent pas de salaire.- Les seules choses qui auront vraiment de la valeur seront les choses uniques que les robots n'auront pas fabriquées : L'oeuvre d'art, le roman sublime, le meuble ouvragé. Ce qui laissera de la marge de manœuvre aux gens qui voudront continuer à travailler.
La transition vers un monde robotisé présente toutefois un certain nombre de risque d'exécution, notamment pendant les transitions à venir :
La machine économique pourrait se gripper rapidement et violemment si les "travailleurs" réalisaient qu'ils consacrent leur vie à des tâches incroyablement inutiles, voire néfastes aux hommes ou à la planète.
Ce qui mettrait ainsi en danger la transition vers un monde automatisé, inévitable mais qui doit rester progressive.
Mais surtout, nous allons apprendre bientôt aux robots à guérir le cancer, maintenant qu'ils savent construire des avions.
Cool.
Le problème, c'est que le moyen le plus simple (au moins dans les premières générations/versions de robots) d'atteindre l'objectif, c'est encore de tuer le patient.
Et personne ne sait écrire un logiciel compliqué avant d'écrire un logiciel simple, ni un logiciel sans bug avant un logiciel efficace.
Et un autre risque fondamental nous guette à long terme :
Le "jour" où les robots n'auront plus besoin de l'homme pour apprendre quelque chose de nouveau chaque milliardième de seconde. Une milliseconde après ce milliardième de seconde fatidique, l'humanité sera effacée de la surface de la terre.
En attendant, la meilleure chose à faire, c'est de peindre des chefs d'oeuvre, écrire des romans, ou sculpter des meubles.
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