Hier soir, le président Trump a changé de stratégie. Il a affirmé sur son compte Twitter :
« en tant que président des Etats-Unis, j’ai le droit absolu, voire même le devoir, d’enquêter ou de faire enquêter sur la corruption, même si cela inclut de demander ou de suggérer à d’autres pays de nous aider ! ».
Cette affirmation totalement illicite a fait bondir la présidente de la commission électorale fédérale, Ellen Weintraub, qui a republié sur Twitter, un rappel à l’ordre déjà exprimé en juin :
« Permettez-moi de clarifier à 100 % quelque chose au public américain et à quiconque se portant candidat à une charge publique.
Il est illégal pour toute personne de solliciter, d’accepter ou de recevoir quelque chose de valeur d’un ressortissant étranger dans le cadre d’une élection américaine.
Ce n’est pas un concept nouveau. »
Ce qui est incroyable, c'est que personne à la Maison Blanche n'a plus le courage d'apprendre la loi américaine au président américain.
Dans l'Église catholique, il existe un dogme selon lequel le pape ne peut pas se tromper lorsqu'il s'exprime ex cathedra. Trump utilise un peu le même dogme pour lui-même, qui consiste à considérer que lui seul sait puisqu'il est le président des Etats Unis d'Amérique, i.e : le plus puissant homme du monde... Trump sait donc toujours, et de toute façon. C'est un président qui sait, quelque soit le sujet, et surtout si on lui pose la question.
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