Et cet animal improbable, qui vit au fond de la grande forêt primitive d’Indonésie, ce petit animal de la pluie qui nous fixe, n’aurait-il pas droit lui non plus à son petit bout de gras ? Pourquoi devrait-il cesser d’exister ? Pour retarder de quelques années la crise imparable du manque d’hydrocarbures ? Pour laisser la place à cette sorte d’espèce oléïphage que nous sommes en train de devenir ? Le saisir dans cette pose revient évidemment à poser une question à notre conscience. Alors, qu’y a-t-il vraiment derrière les yeux interrogateurs de ce petit être de rien du tout ?
Rassurons-nous : il n’y a rien. Rien que le vide qui ondoie et la lumière qui verdoie. Rien que ces doublons de particules et d’antiparticules qui naissent et meurent par trillions à chaque fraction de seconde dans l’espace élargi jusqu’aux étoiles. Rien que les anges et les archanges convoqués dans un monde où le temps n’a plus d’épaisseur… mais diablement peuplé. Celui du Créateur.
Rappel du problème
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