Je vous propose ces calculs faits par un collègue dans notre lycée :
Ces calculs sont discutables mais il me semble qu’ils peuvent éclairer sur la situation sanitaire actuelle.
Population du Tarn : 387 000 hab.
Agglomération albigeoise : 82 000 hab soit 21 % de la population tarnaise.
40 patients hospitalisés.
- Seuls 20 % de patients qui développent des symptômes sont hospitalisés :
le 22 Avril 200 personnes développent des symptômes.
- Le pourcentage de personnes asymptomatiques varie selon les publications de 30 à 70 : prenons 50 % : le 22 Avril 400 personnes sont contaminées dans le Tarn.
Agglomération albigeoise : 0,21 x 400 = 84 personnes contaminées.
Lycée Lapérouse : environs 700 élèves + 100 membres du personnel soit 800 individus.
Hypothèse : chaque individu est en relation directe avec 3 autre personnes (foyer de 4 personnes) : le Lycée Lapérouse est en relation avec 4 x 800 = 3200 personnes soit environ 4 % de la population du grand albigeois.
Conclusion : le Lycée Lapérouse est en contact avec 0,04 x 84 = 3,4 personnes contaminées.
Durée de vie du virus sur une surface : là aussi beaucoup d’incertitudes, les chiffres sont à prendre avec beaucoup de précautions, la charge virale à aussi son importance.
Cartons : quelques heures, plastiques, métaux : 1 à 3 jours (certaines publications vont jusqu’à au moins 9 jours !).
Ce qui est certains c’est que le virus reste actif plusieurs heures sur une surface contaminée. Si un élève ou un enseignant souille une surface, il est tout a fait illusoire de penser que le virus aura disparu dans les minutes ou la demi-journée qui suit …
Si on ramasse les devoirs papiers d’une classe de 35 élèves, on a un paquet touché par 35 personnes, est ce que l’on accepterait d’acheter au supermarché un paquet de pâtes manipulé par 35 clients ?
Complètement d'accord …
RépondreSupprimerLa lutte contre le virus est une question de certitudes (la certitude de croiser une personne infectée à un moment à cause de l'espérance mathématique) et non une question de risque ("le risque de croiser une personne infectée" sous entendu "très faible").
Dans ce genre, l'Inserm estimait il y a 2 mois le risque d'arrivée du virus en France à 5% !