Comme mon grand-père, il y a 100 ans jour pour jour, j'ai pris un train à la Gare de l'Est.
De là, lui a rejoint son régiment, le 11ème Génie, à Epinal (21ème Battaillon Territorial).
Moi je suis parti vers la gare TGV qu'on appelle aujourd'hui Meuse - Voie Sacrée.
Et j'ai marché dans cette Meuse si douce, au bord de la Tranchée de Calonne, près du Bois Le Prêtre, du côté du Saillant de Saint Mihiel.
Et le tocsin a sonné à nouveau, à 16 heures, sur la campagne de France, qui porte encore 100 ans après les stigmates de son calvaire.
Je me suis rendu en avril 1988 à Revin, sur la Meuse. On venait d'y repêcher le corps d'un toxicomane. Dans la noirceur des lieux, je m'étais dit en riant qu'à Revin, la Meuse passe deux fois : pour le cas où on aurait raté la première...
RépondreSupprimerDonc, se méfier de cette Meuse si douce !