samedi 31 octobre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Bon baisers de Russie
mardi 27 octobre 2009
Objet : candidature
"Je vous fait part de ma candidature. Je suis jeune, dinamique et très ambitieu."
Il faut bien ça ...
dimanche 25 octobre 2009
Hospitalité
Un jour, le 3ème jour après la circoncision d’Abraham, dans le désert,
au Chênes de Mamré, Dieu vint à Abraham.
Abraham s’apprêtait à accueillir l’Eternel comme il se doit,
Quand il aperçut au loin trois marchands sur leur chameau.
Qui venaient vers lui.
Alors il dit à Dieu :
« Seigneur, si je trouve grâce à Tes yeux,
Attends s’il te plaît un instant, que je puisse accueillir mes hôtes comme il se doit.
Qu’il est extraordinaire ce sens de l’hospitalité de l’homme du désert
Qui fait attendre l’Eternel, au profit de l’étranger de passage.
(Librement d’après Genèse 18).
Qui et quand ?
Si je ne fais pas les choses moi-même qui les fera pour moi ?
Et si je ne les fais pas maintenant, quand les ferai-je ?
Talmud - Traité des Pères - 1-14
Savoir donner et savoir recevoir
Un homme arrive un soir tard dans une ville de province, hors saison, et ne trouve pas à se loger. En désespoir de cause, il se résigne à frapper à une porte au hasard, comptant sur la compassion de ses habitants.
Un homme lui ouvre la porte, et lui demande gentiment ce qu’il peut faire pour l’aider.
« Pouvez-vous m’héberger ? je ne trouve pas à me loger ce soir » lui répond l’homme à la rue.
L’hôte, puisque c’est le rôle que cette histoire aimerait bien donner à cet homme qui a un toit, lui demande alors :
« Vous comptez rester chez nous et prendre vos repas avec nous ? »
« Oui, si cela n’est pas trop vous demander ».
« Et après , vous partirez ? »
« Oui, mais je peux payer » répond l’homme sans toit, un peu interloqué.
« Très bien, répond l’hôte, visiblement soulagé, alors je vais vous demander 1000 Euros.»
« 1000 Euros, mais c’est du vol ! »
« 1000 Euros, c’est à prendre ou à laisser. Et s’il vous plaît je vous serais reconnaissant, de bien vouloir me payer d’avance.».
L’autre regarde autour de lui la nuit noire, les maisons closes, et relève son col devant la froidure de la nuit tombée.
« Bon, très bien », et il paye à son hôte les 1000 Euros demandés.
L’homme sans toit est ensuite accueilli avec faste dans la maison, dans une chambre confortable et spacieuse. Il prend des repas de grande qualités, faits de mets fins et de vin raffinés. En plus ses hôtes sont charmants, très attentionnés, et d’une conversation passionnante. Et comme le séjour coûte 1000 Euros, notre homme qui s’est trouvé un toit, n’a aucun scrupule à profiter à plein de tout ce confort, qui après tout lui coûte fort cher.
Le lendemain, au moment de partir, son hôte lui tend un petit paquet, en lui disant :
« Prenez, nous avons coutume d’offrir un petit quelque chose à nos hôtes, afin qu’ils se souviennent de leur séjour parmi nous ».
Le voyageur, un peu narquois lui répond :
« Vous savez, je n’aurai probablement pas besoin de ce petit quelque chose pour me souvenir de mon séjour parmi vous », mais il prend quand même le cadeau, jugeant qu’après tout, pour 1000 Euros, il a aussi droit au petit cadeau.
Petit cadeau qu’il ouvre immédiatement, et dans lequel il trouve … ses 1000 Euros.
Il se tourne interloqué vers son hôte, qui lui répond, un peu gêné :
« Si vous n’aviez pas payé si cher, auriez-vous été prêt à recevoir tout ce que j’avais envie de vous donner ? ».
J’adore cette histoire, que j’ai entendue du Rabbin Lemel, de la synagogue de Cadet, histoire qui parle certes de la générosité de celui qui donne, mais bien plus du courage que représente l’acceptation de l’offrande pour celui qui la reçoit. Pour citer le rabbin (in « les 4 coupes de lait » Editions Lev) :
« Il est tellement difficile d’accepter le don de l’autre. Nous avons tellement peur d’être redevable, nous avons peur d’un sentiment d’infériorité qui altérerait à terme la relation. Cette idée est fausse, mais nous n’avons pas l’obligation de l’enlever de la tête de l’autre. Cependant nous devons en tenir compte afin d’imaginer une autre modalité du don, afin qu’il puisse recevoir ce que nous avons envie de lui donner ».
mardi 20 octobre 2009
Escroquerie
L'auteur du message est vraiment nul en grammaire française, mais si vous recevez un message équivalent, je vous conseille vraiment de ne pas cliquer à l'endroit indiqué.
vendredi 16 octobre 2009
Bug le retour ...
Il y a comme un bug
Je reçois la réponse suivante :
Quelquefois je me dis que tout le monde n'a pas les mêmes chances de trouver du boulot ...
Notez le degré d'adéquation mesuré par la barrette : 5/6.
mercredi 14 octobre 2009
Refuser le nepos !!
"Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né, c'est de travailler dur et d'avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur"
Nicolas SARKOZY, le 13/10/09, devant un parterre d'élèves.
Le cynisme ordinaire de nos élites... dont on finit par s'habituer.
mardi 13 octobre 2009
La France au travail
Par souci d'économie, j'appelle d'abord sur les lignes fixes, plutôt que sur les portables.
La première chose que me dit la personne : "Pouvez-vous m'appeler sur mon portable plutôt ? parce que le téléphone de la ligne fixe se trouve à coté de la télévision, et que je n'entends pas bien sur ce téléphone."
J'ai failli raccrocher immédiatement.
J'ai aussi failli lui dire méchamment "Peut-être que vous pourriez éteindre la télévision ?"
dimanche 11 octobre 2009
Népotisme
Jean Sarkozy, 23 ans, pour la 3ème année consécutive en 2ème année de droit, est candidat à la présidence de l'Epad, l'Etablissement public de la Défense, 1 milliard d'Euros de Chiffre d'Affaires, premier quartier d'affaires d'Europe.
samedi 10 octobre 2009
Thursday War
Yves GLOAGUEN, Georges LEMETAYER, Pascal LE FLOCH, Patrick GLOAGUEN, Eric GUILLAMET, vus pour la dernière fois en raz de Sein au cours de l'hiver 2003-04, à bord d'un certain Bugaled Breizh.
Our sailors, who are in heaven, hallowed be your names.
vendredi 9 octobre 2009
Google et la Grippe
http://www.google.org/flutrends/
N'importe quoi.
jeudi 8 octobre 2009
Le bâtisseur forcené
Le batisseur forcene.
Aujourd'hui, permettez moi de rendre hommage a un inconnu, que j'appellerai le batisseur forcene.
Cet inconnu, j'ai lu son histoire dans l'autre Monde, pas le notre.
Il n'a eu les honneurs que d'un petit entrefilet, a l'occasion de sa condamnation par la justice a une enorme amende, et une peine de prison avec sursis. Il s'agit d'une histoire vraie.
Pourquoi ? parce qu'il a lance des projets de travaux publics parfaitement inutiles.
Comment ? Tres simple.
Il construisait une baraque de chantier le long d'une autoroute en construction (Tours-Angers en l'occurence), quelque part en plein champs, loin de tout autre chantier entame. Se faisant passer pour la Direction Departementale de l'Equipement, il convoquait les entreprises publiques de la region, par ailleurs veritablement detentrices de lots d'appel d'offres : venez avec 30 hommes, 12 camions, 5 pelleteuses, 3 grues a compter de Lundi prochain au Kilometre 123.
Et ensuite les travaux commencaient. Arme de plans, de quelques dossiers, coiffe d'un casque reglementaire, il vous arasait une colline, vous creusait 1 kilometre de fosse de drainage, vous lancait une deviation, et en quelques jours faisait travailler une fourmillere d'ouvriers a un echangeur autoroutier qui n'echangerait jamais rien.
Il fallait en general plusieurs semaines et plusieurs milliers de metres cubes de terre deplaces avant que la veritable DDE ne realise que les travaux en question n'entrent pas dans le schema general d'amenagement, ou que le tresorier payeur general du departement ne s'apercoive qu'il n'a pas de bugdet pour un quelconque viaduc dans la plaine de Chantevigne les
Pres (Maine et Loire, 57 habitants, plat comme la main).
Le dit conducteur de travaux, dument puni, en etait quand meme a sa 7eme ouverture de chantier fictif ...
Pour sa defense, le batisseur forcene a invoque son amour de la conduite de projet.
Et la mesdames, messieurs, amis lecteurs je dis : chapeaux bas.
Nous connaissons tous (sauf les medecins parmi nous et autres professions utiles) cette interrogation terrible : Ce projet professionnel que je conduis, qui me coute tant d'efforts, de temps, de stress, ... ma vie en somme, est-il vraiment utile a la societe, a mes concitoyens ?
Le batisseur forcene, lui s'est affranchi de cette interrogation de la maniere la plus totale :
J'admets la gratuite parfaite de mon ouvrage, j'en revendique l'absolue inutilite, cet ouvrage je le fais de tout mon coeur de toute mon ame, j'y entraine toute une equipe avec moi, parce que l'important c'est le projet lui meme, et non l'objet du projet.
Pour le batisseur forcene, l'homme est (essence) dans l'action elle meme, et non dans la finalite de l'action.
Quel philosophe ! Quelle sagesse !
Raz de Sein
Entre mer et mer, le pays des marins... Ile de Sein, "le quart de la France libre" parti rejoindre le général De Gaulle en 1940. On dit qu'ici les âmes montent directement au ciel.