vendredi 24 avril 2020

Corona 23/X : Petits calculs sur le déconfinement au lycée

Je vous propose ces calculs faits par un collègue dans notre lycée :

Ces calculs sont discutables mais il me semble qu’ils peuvent éclairer sur la situation sanitaire actuelle.


Population du Tarn : 387 000 hab.
Agglomération albigeoise : 82 000 hab soit 21 % de la population tarnaise.
40 patients hospitalisés.
- Seuls 20 % de patients qui développent des symptômes sont hospitalisés :
le 22 Avril 200 personnes développent des symptômes.
- Le pourcentage de personnes asymptomatiques varie selon les publications de 30 à 70 : prenons 50 % : le 22 Avril 400 personnes sont contaminées dans le Tarn.
Agglomération albigeoise : 0,21 x 400 = 84 personnes contaminées.
Lycée Lapérouse : environs 700 élèves + 100 membres du personnel soit 800 individus.
Hypothèse : chaque individu est en relation directe avec 3 autre personnes (foyer de 4 personnes) : le Lycée Lapérouse est en relation avec 4 x 800 = 3200 personnes soit environ 4 % de la population du grand albigeois.
Conclusion : le Lycée Lapérouse est en contact avec 0,04 x 84 = 3,4 personnes contaminées.
Durée de vie du virus sur une surface : là aussi beaucoup d’incertitudes, les chiffres sont à prendre avec beaucoup de précautions, la charge virale à aussi son importance.
Cartons : quelques heures, plastiques, métaux : 1 à 3 jours (certaines publications vont jusqu’à au moins 9 jours !).
Ce qui est certains c’est que le virus reste actif plusieurs heures sur une surface contaminée. Si un élève ou un enseignant souille une surface, il est tout a fait illusoire de penser que le virus aura disparu dans les minutes ou la demi-journée qui suit …
Si on ramasse les devoirs papiers d’une classe de 35 élèves, on a un paquet touché par 35 personnes, est ce que l’on accepterait d’acheter au supermarché un paquet de pâtes manipulé par 35 clients ?

mercredi 22 avril 2020

mardi 21 avril 2020

Prix négatif

L'expression est presque une contradiction en soi : "Prix négatif". Et pourtant, le prix du pétrole a pris le même chemin hier que les taux d'intérêt : 

[Au Canada], quatrième producteur mondial de pétrole, des prix négatifs sont apparus avant les États-Unis. Des compagnies pétrolières en arrivent à payer les acheteurs pour se débarrasser de l'or noir dont elles ne savent que faire. 
Le Western Canadian Select s'échangeait lundi à - 0,15 dollar. 

Magnifique : C'est la cuve de stockage de pétrole vide qui est devenue un objet de spéculation.






lundi 20 avril 2020

Corona 22/X : Mahabharata


I cinque fratelli Pandava, principi esiliati dal loro regno, vivono per alcuni anni nella foresta. Un giorno, dando la caccia a un cervo che non si lascia prendere, i cinque si fermano, esausti e assetati, in una radura. Il più giovane sale su un albero, vede in lontananza uno stagno e dice ai fratelli che va a prendere l'acqua. Il tempo passa, ma il giovane non torna. II secondo fratello va a cercarlo, e anche lui scompare. Lo stesso succede al terzo e al quarto fratello. Il quinto, rimasto solo, si dirige allora verso lo stagno e resta allibito : i suoi quattro fratelli giacciono morti al bordo dell'acqua fresca e cristallina. Non ci sono tracce di lotta, non ci sono orme, tranne le loro. Si dispera ma, assetato com'è, mette una mano nell'acqua per bere.
« Fermo! » sente dire. « Questo è il mio stagno. Solo se rispondi alle mie domande potrai bere. Se bevi senza rispondere, morirai come sono morti i tuoi fratelli.» A parlare è una cicogna che ripete la sua sfida :
«Rispondi alle mie domande e potrai bere.»
Il giovane Pandava accetta. I primi quesiti sono facili e il giovane non ha difficoltà a rispondere. Poi viene la domanda chiave:
«Dimmi, qual è l'aspetto più sorprendente della vita ?» chiede la cicogna.
«Che l'uomo vede la morte mietere innumerevoli vite attorno a se, ma non pensa mai che la morte verra anche per lui », dice il giovane toccando i cadaveri dei fratelli.
La risposta è esatta. L'incantesimo è rotto e i quattro fratelli, nessuno dei quali aveva pensato che la morte era li anche per lui, tornano in vita.

Tiré du Mahabharata par Tiziano Terzani


Les cinq frère Pandava, princes exilés de leur royaume, vivaient depuis quelques années dans une forêt. Un jour, chassant un cerf qui ne se laissait pas prendre, les cinq s'arrêtèrent, épuisés et assoiffés, dans une clairière. Le plus jeune grimpa sur un arbre, vit un étang au loin et dit à ses frères qu'il allait chercher de l'eau. Le temps passe, mais le jeune ne revient pas. Le second frère va le chercher, et disparaît lui aussi. La même chose arrive au troisième et au quatrième frère. Le cinquième, resté seul, se dirige alors vers l'étang et reste abasourdi : ses quatre frères gisent morts au bord de l'eau fraîche et cristalline. Il n'y a pas de trace de lutte, pas d'autres traces de pas que les leurs. Il est désespéré mais assoiffé comme il est, il met une main dans l'eau pour boire.
« Arrête » entend-il dire. « Ceci est mon étang. Tu ne pourras boire que si tu réponds à mes questions. Si tu bois sans répondre, tu mourras comme sont morts tes frères. » C'est une cigogne qui parle et qui répète son défi.
« Réponds à mes questions et tu pourras boire. » Le jeune Pandava accepte. Les premières questions sont faciles et le jeune Pandava n'a pas de difficulté à répondre. Puis vient la question clé :
« Dis-moi, qu'est-ce qui est le plus surprenant dans la vie ? » demande la cigogne.
« Que l'homme voit la mort faucher d'innombrables vies autour de lui, sans jamais penser que la mort viendra aussi pour lui. » dit le jeune en touchant les cadavres de ses frères.
La réponse est exacte. L'enchantement est rompu et les quatre frères, dont aucun n'avait pensé que la mort était là aussi pour lui, reviennent à la vie.

Corona 21/x : A la poursuite du virus

J'adore l'enquête menée par les autorités chinoises sur un Cluster dans un restaurant chinois (de Chine).

ll y faut des véritables traqueurs du virus.



dimanche 19 avril 2020

First Dollar


Première lecture

Ceci est un prototype de pièce pour les tout nouveaux United States of America. Les anneaux entrelacés sont ceux des 13 états : chacun porte fièrement le nom de l'un d'eux. A droite, le Soleil sur son cadran se place en remplaçant de la Grande Bretagne. Il représente le tout puissant Congrès Américain qui affiche sa raison d'être : we are one

L'American Continental Congress a vu le jour en 1774, suite aux nouvelles taxes imposées par les colonies britanniques. Le ressentiment des résidents envers le gouvernement britannique avait provoqué leur vive ambition d'être indépendants de la Couronne, même si beaucoup se considéraient encore comme britanniques. Une indépendance légale et constitutionnelle s'imposa pour obtenir une séparation économique. Le Congrès a été créé pour leur donner une voix unique.

La pièce date de 1776 : les 13 premiers Etats Unis ont été déclarés libres le 4 juillet 1776  (Independence Day), même si les American Wars of Independence se sont poursuivies jusqu'en 1783.
Avant ce jour, les espèces en circulation en Amérique du Nord venaient d'Europe, incluant surtout les real espagnols mais aussi, bien sûr, les livres sterling (plus ancienne monnaie encore en circulation aujourd'hui). En ajoutant les symboles sur son propre prototype de pièce, le tout nouvel état s'affichait comme libre et indépendant et le Congrès auto-déclaré annonçait ses ambitions futures.

Seconde lecture :

Une mention a attiré ma curiosité sur la face à droite : "Mind Your Business". Proposition cruciale et de la première importance en ce mois d'avril 2020 : peut-on rester unis dans le confinement ? Comment choisir entre la santé de quelques uns et la misère de beaucoup ? Le président Trump avait choisi dès le premier jour. En cela il est bien de son pays, viscéralement préoccupé par les affaires, quite à sacrifier quelques âmes sur l'autel de la prospérité. Il avait déjà pris le parti de la NRA (National Rifle Association), autre institution américaine de toujours...


samedi 18 avril 2020

Corona 20/x : Je deviens un homme dangereux

La France me dit explicitement, qu'avec mes 55 ans, je ne suis plus prioritaire dans l'obtention d'un respirateur, en cas de pénurie dans les services de réanimation.

Cette réalité pénible, dans sa brutalité, est en fait un cadeau extraordinaire : C'est une immense liberté pour le reste de ma vie.

Et cette liberté me rend terriblement dangereux pour tous les emmerdeurs de la société dont j'ai beaucoup trop ménagé la susceptibilité, avant.


Mon syndic de copropriété, le greffier du Tribunal de Commerce, mon inspecteur des Impôts vont probablement être les premiers à faire les frais de ma liberté toute neuve.






vendredi 17 avril 2020

Corona 19/x : Le triage

Je trouve le journal Le Monde assez courageux d'aborder ces sujets auquel tout le monde pense mais dont personne n'ose parler :


2 malades, 1 seul lit, qui faut-il sauver ?



Mais en même temps, je trouve que ca ne va pas assez loin dans l'analyse : Et notamment, la journaliste présente beaucoup de choses comme des évidences, ou tout au moins comme des états de fait, sans que cela en soit, au fond.

Dans ce genre, la principale question est : 

Pourquoi n'y a t'il qu'1 seul lit disponible, au moment précis où on a 2 malades à traiter ?

La première chose à faire, c'est de fusiller le prévisionniste du Ministère de la Santé qui arrive à se gourer d'un facteur 2 dans son dimensionnement.

Et en temps que citoyen, j'espère avoir le courage et la constance de poser cette question de manière répétitive à mon député, aussitôt la crise passée.





jeudi 16 avril 2020

Corona 18/x : Chut !

Chut ! Si nous faisons du bruit
le temps va recommencer.


Paul Claudel

mardi 14 avril 2020

Corona 17/x : Un temps pour tout

Je reçois cette très belle publicité de Ouigo qui dit :




Je suis très content d'être client d'une entreprise qui fait sa promotion en citant l'Ecclesiaste (Cha.3). 

Il y a juste une petite erreur : "Il y a un temps pour tout", le présent s'impose pour parler du futur des temps possibles ... 



dimanche 12 avril 2020

Corona 16/x : Sia questo il tempo della pace !

     In queste settimane, la vita di milioni di persone è cambiata all’improvviso. Per molti, rimanere a casa è stata un’occasione per riflettere, per fermare i frenetici ritmi della vita, per stare con i propri cari e godere della loro compagnia. Per tanti però è anche un tempo di preoccupazione per l’avvenire che si presenta incerto, per il lavoro che si rischia di perdere e per le altre conseguenze che l’attuale crisi porta con sé. Incoraggio quanti hanno responsabilità politiche ad adoperarsi attivamente in favore del bene comune dei cittadini, fornendo i mezzi e gli strumenti necessari per consentire a tutti di condurre una vita dignitosa e favorire, quando le circostanze lo permetteranno, la ripresa delle consuete attività quotidiane.
     Non è questo il tempo dell’indifferenza, perché tutto il mondo sta soffrendo e deve ritrovarsi unito nell’affrontare la pandemia. Gesù risorto doni speranza a tutti i poveri, a quanti vivono nelle periferie, ai profughi e ai senza tetto. Non siano lasciati soli questi fratelli e sorelle più deboli, che popolano le città e le periferie di ogni parte del mondo. Non facciamo loro mancare i beni di prima necessità, più difficili da reperire ora che molte attività sono chiuse, come pure le medicine e, soprattutto, la possibilità di adeguata assistenza sanitaria. In considerazione delle circostanze, si allentino pure le sanzioni internazionali che inibiscono la possibilità dei Paesi che ne sono destinatari di fornire adeguato sostegno ai propri cittadini e si mettano in condizione tutti gli Stati, di fare fronte alle maggiori necessità del momento, riducendo, se non addirittura condonando, il debito che grava sui bilanci di quelli più poveri.
     Non è questo il tempo degli egoismi, perché la sfida che stiamo affrontando ci accomuna tutti e non fa differenza di persone. Tra le tante aree del mondo colpite dal coronavirus, rivolgo uno speciale pensiero all’Europa. Dopo la Seconda Guerra Mondiale, questo continente è potuto risorgere grazie a un concreto spirito di solidarietà che gli ha consentito di superare le rivalità del passato. È quanto mai urgente, soprattutto nelle circostanze odierne, che tali rivalità non riprendano vigore, ma che tutti si riconoscano parte di un’unica famiglia e si sostengano a vicenda. Oggi l’Unione Europea ha di fronte a sé una sfida epocale, dalla quale dipenderà non solo il suo futuro, ma quello del mondo intero. Non si perda l’occasione di dare ulteriore prova di solidarietà, anche ricorrendo a soluzioni innovative. L’alternativa è solo l’egoismo degli interessi particolari e la tentazione di un ritorno al passato, con il rischio di mettere a dura prova la convivenza pacifica e lo sviluppo delle prossime generazioni.
Pape François

Autel de la Confession de Saint Pierre, aujourd'hui

La basilique St Pierre était vide en ce jour historique, mais le Saint Père a délivré son message politique et de paix au Monde et à l'Europe :

Le message Urbi et Orbi en entier

"     Au cours de ces dernières semaines, la vie de millions de personnes a changé subitement. Pour beaucoup, rester à la maison a été une occasion de réfléchir, d'arrêter le rythme frénétique de la vie, d'être avec leurs proches et de profiter de leur compagnie. Pour beaucoup cependant c’est aussi un temps de préoccupation pour l’avenir qui s'annonce incertain, pour le travail que l’on risque de perdre et pour les autres conséquences que la crise actuelle porte avec elle. J’encourage tous ceux qui ont des responsabilités politiques à s’employer activement en faveur du bien commun des citoyens, en fournissant les moyens et les instruments nécessaires pour permettre à tous de mener une vie digne et pour favoriser, quand les circonstances le permettront, la reprise des activités quotidiennes habituelles.
     Ce temps n’est pas celui de l’indifférence, parce que tout le monde souffre et tous doivent se  retrouver unis pour affronter la pandémie. Jésus ressuscité donne espérance à tous les pauvres, à tous ceux qui vivent dans les périphéries, aux réfugiés et aux sans-abri. Que ces frères et sœurs plus faibles, qui peuplent les villes et les périphéries de toutes les parties du monde, ne soient pas laissés seuls. Ne les laissons pas manquer des biens de première nécessité, plus difficiles à trouver maintenant alors que beaucoup d’activités sont arrêtées, ainsi que les médicaments et, surtout, la possibilité d’une assistance sanitaire convenable. Vu les circonstances, que soient assouplies aussi les sanctions internationales qui empêchent aux pays qui en sont l’objet de fournir un soutien convenable à leurs citoyens, et que tous les Etats se mettent en condition d’affronter les besoins majeurs du moment, en réduisant, si non carrément en remettant, la dette qui pèse sur les budgets des États les plus pauvres.
     Ce temps n’est pas celui des égoïsmes, parce que le défi que nous affrontons nous unit tous et ne fait pas de différence entre les personnes. Parmi les nombreuses régions du monde frappées par le coronavirus, j’adresse une pensée spéciale à l’Europe. Après la deuxième guerre mondiale, ce continent a pu renaître grâce à un esprit concret de solidarité qui lui a permis de dépasser les rivalités du passé. Il est plus que jamais urgent, surtout dans les circonstances actuelles, que ces rivalités ne reprennent pas vigueur, mais que tous se reconnaissent membres d’une famille unique et se soutiennent réciproquement. Aujourd’hui, l’Union Européenne fait face au défi du moment dont dépendra, non seulement son avenir, mais celui du monde entier. Que ne se soit pas perdue l’occasion de donner une nouvelle preuve de solidarité, même en recourant à des solutions innovatrices. L’alternative est seulement l’égoïsme des intérêts particuliers et la tentation d’un retour au passé, avec le risque de mettre à dure épreuve la cohabitation pacifique et le développement des prochaines générations.      "

Corona 15/x : Verbalisation pascale

Je lis dans la presse de ce jour de Pâques :


Les Saintes Femmes refoulées par le légionnaire Coronavirus à la sortie de Jerusalem

Les contrevenantes fort contrites

Elles ont été verbalisées aux motifs suivants :
  • Défaut de port du masque, remplacé par un voile non règlementaire ou une guimpe recouvrant insuffisamment le visage

  • Les regroupements de 3 personnes, dits "trinitaires", sont interdits lors des activités physiques, même pratiquées "de bon matin"
  • Incapacité à présenter une preuve d'identité : Marie de Cléophas ou mère de Yaakov ?
  • Parcs et jardins, y compris cimetières et lieux d'ensevelissement sont interdits d'accès
  • "Baumes et onguents" ne sont pas considérés comme des achats de première nécessité
  • "Diffusion d'une bonne nouvelle" n'est pas un motif dérogatoire de sortie valide, pour le ministre de la Santé Veranix.
Le préfet, interpelé sur ces évènements regrettables, aurait répondu : 
"Je m'en lave les mains".  











mercredi 8 avril 2020

Corona 14/x : Je n'ai pas envie d'applaudir les soignants

Je suis désolé, ce n'est pas très diplomatique de dire ca ...

Mais c'est quand même ce que je ressens, je me sens mal à l'aise de dire merci avec des battements saccadés de mes mains : Un peu comme des spectateurs, au balcon d'un théâtre, qui applaudiraient la belle tirade de l'acteur principal de la pièce dramatique, qui se donne en bas, sous leurs yeux.


Parce que fondamentalement, je les envie ces soignants : Dans leur métier, la question de l'utilité, de la valeur sociale et sociétale de leur travail ne se pose vraiment pas.
Combien de citadins aux balcons ont cette même certitude, concernant leur propre métier ? Combien d'assureurs, combien de pétroliers, combien de traders, combien de consultants ?


Il n'en demeure pas moins que les soignants doivent être remerciés quand même, mais pour une raison plus "sournoise" en un sens : Ils doivent être remerciés pour ne pas s'être arrêtés, au moment où la vague a frappé, en disant "Je vous ai assez prévenu, Français, vous nous avez assez maltraités, maintenant nous baissons les bras".

Et ne pas baisser les bras devant la vague, ce n'était pas gagné d'avance, au vu du niveau d'épuisement moral, physique et systémique du système de santé.

Et c'était même très risqué finalement, puisque ne pas baisser les bras revient pour ces soignants implicitement à admettre, que si ils arrivaient à gérer cette nouvelle vague, après tout, c'est bien qu'ils ont encore assez de moyens, malgré toutes les restrictions, et malgré toutes leurs récriminations.


Cette décision a été prise par les soignants en pleine conscience des valeurs sociale et sociétale de leur métier, et des responsabilités que cela fait peser sur leurs épaules.

Et donc affronter la vague malgré tout, c'est se donner tort à soi-même, et donner raison ipso facto aux politiques qui ont estimé que le budget de la santé pouvait encore être réduit cette année encore, tel stock stratégique éliminé, le personnel un peu plus comprimé encore une fois.


Alors aujourd'hui, je n'ai pas envie de battre des mains en rythme pour faire travailler ces acteurs des fonctions régaliennes de la France, dans des conditions dantesques, jusqu'à ce que ce danger immédiat soit écarté, pour pouvoir ensuite reprendre la politique comme avant, le business as usual.


Que ce ne soit pas fait sans réfléchir sérieusement aux conditions nécessaires pour que demain, je n'aie plus à battre des mains en rythme pour me donner l'impression que c'est moi qui fais fonctionner les poumons et les cœurs vitaux de la nation.



Corona 13/x : Gestion de crise : Magnifique de clarté


 




Je vois 2 raisons d'être plus optimiste que le Comité Scientifique du Président :

1) On n'est pas à l'abri d'un effet favorable de températures brutalement estivales, sur la virulence du virus, ce qui repousserait le risque du prochain pic d'épidémie à Novembre au plus tôt.

En statistiques, ca s'appelle un "effet d'aubaine".

2) Les personnes qui ont déjà été infectées par le virus une première fois ne gardent pas une immunité à vie, dont acte. Mais elles ont en revanche reçu une information cruciale :  Elles ne sont pas mortes lors de la première attaque.
C'est de nature à leur redonner le sourire (a priori) pour la prochaine fois.

En statistiques, ca s'appelle une "probabilité conditionnelle pour des évènements non indépendants", c'est à dire le risque de la "2ème fois", quand on connait le résultat de la "1ère fois". A la différence d'un lancer de dé, ou d'un tirage de loto, les mêmes causes produisent les mêmes effets sur mon organisme.

A priori et si Dieu veut.








mardi 7 avril 2020

Leonard Cohen Allelujah

Une belle reprise basque de l'Allelujah, mais clairement trahie par la technologie  du confinement :




En vrai ca donne ca, et ca arrache  les tripes.










lundi 6 avril 2020

Corona 12/x : Corona Queen

C'est chouette d'avoir une Reine quand même :






dimanche 5 avril 2020

Corona 11/x


Formidables les réactions des Français en période de guerre contre le virus :

J'aime ce commentaire d'un charentais à l'arrivée d'un TGV transportant 2 malades alsaciens en gare d'Angoulême :

Marc-Benoît: "Les Alsaciens reviennent, comme en 14/18 et 39/45."

Vive la France et la compréhension que certains en ont.