Kaamelott : C'est bien le seul film que j'aurai attendu des années avec impatience ...
samedi 20 juin 2020
vendredi 12 juin 2020
Au sergent Fournier du Colombier-en-Brionnais
Un film magnifique sur l'identification du Poilu Claude Fournier, mort devant Verdun le 4 août 1916.
A mort la guerre.
Vive la France.
mardi 9 juin 2020
Orion
Orion telle qu'on ne peut pas la voir à l'œil nu... mais la photo est belle. Bien qu’il s’agisse de l’un des groupements d’étoiles les plus reconnaissables dans le ciel, il s’agit d’un Orion révélé uniquement avec l’imagerie et le post-traitement de l’appareil photo numérique à longue exposition. Ici, la géante rouge Bételgeuse prend une forte teinte orange comme l’étoile la plus brillante en bas à gauche. Les étoiles bleues chaudes d’Orion sont nombreuses, avec Rigel supergéant équilibrant Betelgeuse en haut à droite, et Bellatrix en haut à gauche. Alignées dans la ceinture d’Orion, trois étoiles se trouvent à environ 1500 années-lumière, nées des nuages interstellaires de la constellation : il s'agit des célèbres étoiles du baudrier d'Orion : Alnitak, Alnilam et Mintaka. À la droite de la ceinture d’Orion se trouve une tache lumineuse floue mais familière : la pépinière stellaire connue sous le nom de nébuleuse d’Orion. Cette nébuleuse contient une étoile, iota Orionis (en fait un système à trois composants) qui m'a toujours intéressé pour son autre nom : Na'ir al Saïf, نير السيف qui signifie l'éclat du sabre. C'est en effet la plus plus brillante étoile de l'épée d'Orion et elle se trouve à la pointe de l'épée. Enfin, à peine décelable à l’œil nu, la boucle de Barnard est ici magnifiée. Cette immense nébuleuse d’émission gazeuse entourant la ceinture et la nébuleuse d’Orion a été découverte il y a plus de 100 ans par le l'astronome E. Barnard, plus connu pour l'étoile qui porte son nom, considérée comme l'étoile dont le mouvement propre par rapport à la voute céleste est le plus important (plus de 12" d'arc par an).
mercredi 3 juin 2020
Notre-Père vers 1260
J'ai été chercher le texte du Notre-Père, dans une des premières Bibles en français conservées à la BNF (XIIIème siècle - BnF Fr Ms. 899), pour voir comment il a été traduit du Latin :
"C'est à dire, ne souffre (=tolère) jamais que nous soyons
soumis à la tentation".
Ne pas confondre toutefois cette exhortation de Jacques avec "qui bene amat, bene castigat", tirée de l'Epître aux Hébreux (12:6) qui ressemble, mais qui fait référence à la valeur éducative d'une bonne correction paternelle après la faute ...
"Vos prierez en tel maniere :"
Nostre pere qui es el ciel ton non soit
saintefié. Ton regne viegne. ta vole(n)
té soit fete en terre come ele est el ciel.
Sire done nos hui notre vivre de chas-
té soit fete en terre come ele est el ciel.
Sire done nos hui notre vivre de chas-
-cun (i=j)or. (Et)nos pardone noz pechiez (9=co)me
nos pardonons a cels qui nos mefferte
(Et) ne nos maine mie en tentation. Ce
est a dire ne sueffre mie que nos soio(n)s
mene en temptacion. Mes delivre nos
de mal. Amen.
Le petit commentaire (qu'on appelle "glose"), inséré directement dans le texte de la prière, est très intéressant :
"C'est à dire, ne souffre (=tolère) jamais que nous soyons
soumis à la tentation".
Dès cette époque, on était embêté par le verbe actif "maine", (mène, mener) qui traduisait si mal la probable forme passive initiale de l'hébreu, et semblait signifier que l'Eternel nous "tendrait le piège" de la "temptation". Il faudra attendre l'année 2017 (800 ans quand même) pour que ce problème soit résolu, dans le "nouveau" Notre-Père.
Noter que cette idée de la valeur "éprouvante" de la tentation, a été reprise dans une épître dès l'origine, celle de Jacques, datée du 1er siècle, épître tolérée du bout des lèvres dans le Canon chrétien (Canon catholique mais pas Canon protestant) :
Noter que cette idée de la valeur "éprouvante" de la tentation, a été reprise dans une épître dès l'origine, celle de Jacques, datée du 1er siècle, épître tolérée du bout des lèvres dans le Canon chrétien (Canon catholique mais pas Canon protestant) :
(Ep. Jacques 1:12)"Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation;
car, après avoir été éprouvé,
il recevra la couronne de vie,
que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment."
Ne pas confondre toutefois cette exhortation de Jacques avec "qui bene amat, bene castigat", tirée de l'Epître aux Hébreux (12:6) qui ressemble, mais qui fait référence à la valeur éducative d'une bonne correction paternelle après la faute ...
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