Elle est intelligente et assez éclairante, bien que polluée par une vision très BD de ce qu'est un robot dans le monde du travail :
J'aime en tous cas sa constatation sympathique :
Comme le prévoyait Keynes dès le 19ème siècle, les jobs les plus menacés par l'automatisation sont les plus pénibles et les plus aliénants.
Je ne suis pas d'accord en revanche avec une des conclusions partielles :
La hausse des salaires, concomitante à la hausse de la productivité, n'est pas un facteur secondaire d'accélération de l'automatisation.
En effet les entreprises ne réagissent pas au niveau absolu des salaires, mais seulement à la différence entre le salaire payé et la production permise par ce salaire, autrement dit la valeur ajoutée du travailleur.