90 ans après, le malheur s'abat à nouveau sur Kiev... N'oublions pas l'histoire que nous rappelle Denez Prigent.
https://www.herodote.net/7_aout_1932-evenement-19320807.php
1Sant Herve patron ar varzhedAn awen din c'hoazh 'deus roet
Roet 'deus din c'hoazh an awenEvit sevel ur ganaouenn
Evit sevel ur werz nevezDiwar zanvez an naonegezh
An naonegezh vras erruetE Kiev ar c'hanvet pase't
Ar c'hanvet paseet en UkraineAet 'zo ganti dek milion den:
1
Hervé le Saint-Patron des bardes
M’a donné l’inspiration
Il m’a donné l’inspiration une fois encore
Pour composer un chant
Pour composer un chant nouveau
Une Gwerz sur la famine
Sur la grande famine de Kiev
Qui a emporté trois millions de personnes
Qui a emporté trois millions de personnes
Et cela par la décision d’une seule :
2
Malheur, mille malheurs aux hommes rouges
Malheur, malheur rouge au mois de décembre
Quand ils sont venus dans le pays
Pour prendre tous nos biens
Pour prendre nos bêtes et notre blé
Ils ne nous ont rien laissé
Vides les écuries, vides les greniers
Nous voici dans la misère !
3
Au voyageur qui demandera le chemin de Kiev
Vous répondrez ainsi :
« Suivez les chiens sauvages dans les champs
Ils vous y mèneront sans détour !
Suivez les corbeaux dans le ciel
Ils vous y conduiront sans peine ! »
Et à Kiev quand il arrivera
Il n’y trouvera que désolation
Il n’y trouvera que des gens morts
Le long des rues par centaines
Hervé le Saint-Patron des bardes
M’a donné l’inspiration
Il m’a donné l’inspiration une fois encore
Pour composer un chant
Pour composer un chant nouveau
Une Gwerz sur la famine
Sur la grande famine de Kiev
Qui a emporté trois millions de personnes
Qui a emporté trois millions de personnes
Et cela par la décision d’une seule :
2
Malheur, mille malheurs aux hommes rouges
Malheur, malheur rouge au mois de décembre
Quand ils sont venus dans le pays
Pour prendre tous nos biens
Pour prendre nos bêtes et notre blé
Ils ne nous ont rien laissé
Vides les écuries, vides les greniers
Nous voici dans la misère !
3
Au voyageur qui demandera le chemin de Kiev
Vous répondrez ainsi :
« Suivez les chiens sauvages dans les champs
Ils vous y mèneront sans détour !
Suivez les corbeaux dans le ciel
Ils vous y conduiront sans peine ! »
Et à Kiev quand il arrivera
Il n’y trouvera que désolation
Il n’y trouvera que des gens morts
Le long des rues par centaines