samedi 10 janvier 2015

Charlie Hebdo (2)


Mais je suis aussi Ahmed,
le policier de tous les jours de la brigade VTT du 11ème,
musulman pratiquant, assassiné par un fou
qui n'a aucun droit de se prétendre musulman.




Ou plutôt, non je ne suis pas Ahmed,
parce que je n'en suis pas digne,
je n'ai clairement pas le courage de m'interposer,
pour un petit salaire et un chouette uniforme,
devant un fou avec une arme de guerre.


4 commentaires:

  1. Tu fais erreur Laurent, c'est un policier qui patrouillait Bd Richard Lenoir et n'était pas spécialement chargé de la protection au 10, rue Nicolas Appert. Il a été le premier à faire feu sur les 2 terroristes qui venaient de faire leur carnage.

    Mais tu as raison à propos de la vulnérabilité de Charlie Hebdo : il suffit d'écrire "Charlie Hebdo" dans la fenêtre de recherche de Google Earth pour savoir exactement où sonner pour commettre l'irréparable. Fais le test : tu tomberas en prime sur les deux policiers en faction chargés de la protection de Charb, l'un d'eux est assez bedonnant...

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  2. Corrige aussi le début du texte : Moi, je suis...

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  3. Salut Bruno,
    Non c'est "Mais, je suis également ..." que je voulais dire, à la suite de ton message.
    Le "Moi, je suis" aurait été en opposition à ton message.

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  4. Ok... je n'avais pas bien compris. Donc la seconde partie du texte est donc aussi un hommage au courage de Ahmed, dont tu ne te sentirais pas capable. Compris, le premier "Je" est un "Je" de soutien, celui de "Je suis Charlie" et donc aussi celui de "Je suis Ahmed". Le second est le "Je" ordinaire au sens de "Je n'en ferais pas autant, bravo". Difficile lecture, Laurent mais j'applaudis et te suis à présent sur le message. Il faudrait ajouter aussi "Je suis Frédéric, agent de main­te­nance et travaillant à l’en­tre­tien du chauf­fage de Char­lie Hebdo, ce jour funeste du 7 janvier".

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