jeudi 19 octobre 2017

#quellavoltache

#me too
#yo tambien
#chella volta che
#balance ton porc

Ad 11 anni il padre di una mia amica mi ha toccata mentre dormivo, svegliandomi, e per timore ho fatto finta di dormire aspettando che i miei genitori venissero a prendermi".

Eva Polino

La jeune fille d'autrefois est maintenant une femme et s'appelle Eva Polino. Jusqu'ici, elle n'avait jamais eu le courage de raconter à qui que ce soit ce qui lui était arrivé. Son témoignage n'est qu'un des milliers que l'on peut lire sur les réseaux sociaux comme ceux ci-dessus. Ces hashtags sont utilisés par les femmes. Le premier dans le monde entier, le second en Espagne, le troisième en Italie, le quatrième en France. Utilisés pour raconter les abus qu'elles ont subi et qu'elles n'avaient souvent jamais racontées à personne. Il y a aussi quelques victimes hommes parmi les histoires. Pour le moment, ils sont moins nombreux que ceux des femmes. Mais eux aussi commencent à parler des harcèlements subis, sans peur.

Comme Léo Ferré qualifiait de "montreuse" la télé dans les années 60, "celle qui s' la caillait sur les toits avant d'faire le trottoir", est tout a fait bien remplacée aujourd'hui par les réseaux sociaux... Pas grand-chose de bien, c'est sûr, mais un nouvel être, aux yeux interlopes...

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