Je lis sous la plume de Jean-Marie Rouart, cet aphorisme intrigant :
En lisant, il y a une vingtaine d’années, les cahiers du capitaine Guy, qui fut, de 1944 à 1949, l’aide de camp du général De Gaulle, je suis tombé sur une confidence qui m’a plongé dans une profonde méditation sur les incertitudes de l’Histoire :
« Que serais-je devenu si le maréchal Pétain était parti à Alger le 11 novembre 1942 après l’invasion de la zone libre ?, lui avait dit en substance De Gaulle.
Les pieds noirs auraient applaudi, les Américains auraient exulté, les Anglais se seraient rangés, et à la Libération, il aurait remonté les Champs-Élysées sur son cheval blanc. »
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