Antoine de Saint-Exupéry dit :
“le bonheur dans la vie n’est pas atteint lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer…”
Antoine de Saint-Exupéry dit :
“le bonheur dans la vie n’est pas atteint lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer…”
Je suis toujours surpris de voir comment les robots en cours d'élaboration dans notre société, sont conçus sur le modèle de l'être humain, par anthropomorphisme.
Tout au moins dans l'esprit des journalistes "scientifiques".
Le robot sur cette image, par exemple, est doté d'une main à 5 doigts à capacité de préhension, pour pouvoir basculer l'interrupteur, conçu spécialement pour les doigts de l'opérateur humain à l'origine.
Et ce robot a aussi été doté d'yeux (deux précisément, un de chaque côté du "nez"), sans doute pour être capable de lire la petite étiquette, dûment placée au dessus de l'interrupteur, et destinée à en signaler la fonction.
Et le robot s'est avancé sur deux jambes jusqu'à la console de contrôle, car son bras articulé en 3 segments (épaule, coude, poignet) ne fait qu'un mètre de long environ, comme le bras humain ayant servi de modèle.
En fait notre société ne va pas perdre son temps à doter les robots d'interfaces aussi complexes que malhabiles, comme le sont l'oeil humain, ou la main humaine : Un bon vieil appendice multifonctions, prenant la forme d'un port USB fera l'affaire.
Reste à savoir où placer ce petit appendice de quelques centimètres (15 tout au plus) sur le corps du robot ?
Notre ministre de l'agriculture Julien Denormandie vient de déclarer « la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle » pour le résultat de trois jours de gelées en avril, alors que les bourgeons des arbres fruitiers étaient largement sortis cette année à cause des douceurs hivernales. Il risque fort d'en déclarer d'autres. Il devrait passer plus de temps sur les données climatiques actuelles.
Un moyen remarquable serait pour lui d'utiliser l'excellent site EO browser et sa partie « agricultural monitoring ». Ce site utilise en particulier les données fournies par les trois paires de satellites Sentinel de l'Agence Européenne de l'Espace (ESA). Ces satellites d'observation sont là pour cela : le programme Copernicus de l'Union européenne collecte et restitue des données actualisées de manière continue sur l'état de la Terre. Ces données doivent servir à gérer la sécurité maritime, assurer le suivi des catastrophes (incendies, tremblements de Terre,...), anticiper les récoltes, améliorer la gestion de notre environnement. Ces données devraient aussi contribuer au suivi et à la prise en charge des effets du changement climatique.
Cet article s'adresse à ceux, peu nombreux qui s'intéressent aux équations non linéaires de Navier-Stokes, soit pour leur résolution toujours pas trouvée analytiquement et mise à prix à un million de dollars (prix du millénaire) par l’institut de mathématiques Clay à Boston, soit pour leur importance en mécanique des fluides (météo, aérodynamique, énergies nouvelles...).
Épineux problème que ces équations où les variables se multiplient en quelque sorte entre elles... Il y a pourtant l'idée de maîtriser l'aspect chaotique de l'écoulement turbulent d'un fluide ou celui des trajectoires de masses d'air dans l'atmosphère. Celles-ci peuvent être très différentes selon une toute petite variation initiale, mais restent toutefois confinées dans un champ de possibles qui est, lui, bien déterminé, comme le montre ci-dessous la représentation de l'attracteur de Lorenz.
Cet aspect chaotique rend impossible par exemple toute prévision météo à plus de 12 jours... Ce qui ne signifie pas du tout que l'on ne puisse pas prévoir le climat dans 50 ans. Ce n'est tout simplement pas la même chose. Le recours est celui d'utiliser de puissants simulateurs utilisant des calculs de type eulériens. Les organismes en charge de mécanique des fluides érigent cette utilisation en art, tel que celui de décrire les structures turbulentes à grande échelle lors de conférences bisannuelles. La septième proposée par l'IFP sur le sujet : http://www.les4ece.com/