Le Rabbin nous a raconté hier soir, à la synagogue de la rue Basfroi, une très belle histoire survenue à un vieux rav russe dans une gare de chemin de fer (Rabbin russe dont j'ai oublié le nom) probablement au XIXème siècle.
Le rav, qui partait en voyage, saluait de sa main gantée (c'était lors d'un hiver russe, confère Dostoïevski) des amis restés sur le quai, venus lui souhaiter bon voyage.
Quand soudain, il perdit son gant, par la fenêtre ouverte du wagon de chemin de fer.
Là le rabbin eut sans doute un instant d'hésitation, l'histoire ne le dit pas.
Mais même un vieux sage de rabbin russe est certainement complètement vénère, ne serait-ce qu'un instant, à l'idée de perdre son gant lors d'un hiver russe.
Mais il eut au final un geste magnifique : Il jeta son autre gant, par la fenêtre, sur le quai, très vite.
Partant du principe que son premier gant ne serait d'aucune utilité à la personne qui le ramasserait, sauf à trouver également le second.