Dans le futur, dans notre France, on n'aura plus de "croissance du PIB" organique.
Cette croissance, on la mesurait religieusement, tous les ans, au pied à coulisse :
+1,5% et tout le monde se congratulait et se tapait dans le dos,
+0,9% et l'inquiétude montait, l'angoisse de la récession devenait palpable.
Déjà, rappelons-nous que les économies grise et noire, qui échappent par définition à la mesure officielle évoquée ci-dessus, sont de l'ordre de 20% du PIB en France. Le degré de précision atteint est donc artificiel.
Rappelons nous également que les primes d'assurance (le chiffre d'affaires des AXA et autres Groupama) est pris en compte dans le périmètre du PIB. En quoi est-ce un produit ?
Et rappelons nous également que les remboursements payés par ces mêmes assureurs, suite à un sinistre, impactent positivement le PIB, quand ils sont transformés en travaux d'artisan, alors qu'elles compensent simplement une destruction de richesse.
Dès lors, quand les primes "attentat" doublent, et que les dégâts causés par les tempêtes augmentent, ou que les incendies détruisent de la forêt, c'est le PIB qui se porte mieux !
Hérésie de la mesure, logique de la démesure !
Le Covid va changer tout cela. Comme le disait déjà Lénine :
"Il y a des décennies où rien ne se passe,et des semaines où des décennies se produisent."