dimanche 15 février 2015

Le Paradoxe de Fermi

Le grand physicien Fermi, prix Nobel, a exprimé en 1950, non pas véritablement un paradoxe, mais plutôt une bizarrerie statistique.

Le déroulé de ce paradoxe est le suivant :

Prémice 1

La Vie s'est développée sur d'autres planètes que sur la seule Terre.

Prémice 2
Il faut environ 1 Million d'années à la Vie sur une planète pour amener la civilisation de cette planète à un stade de développement technologique suffisant pour disposer des moyens de communiquer, voire de voyager, vers d'autres planètes autour d'elle. Nous même émettons des signaux depuis la terre vers l'espace profond depuis 50 ans, signaux qui atteindront les confins de notre galaxie dans quelques centaines de milliers d'année (une paille).

Prémice 3
Nous savons par ailleurs que notre Terre est très jeune dans l'univers.
Donc, a priori, il faut s'attendre à ce que de multiples planètes soient passées par notre stade de développement déjà, si Vie ailleurs il y a.

Nous savons également que nous sommes dans le voisinage cosmique (soit une distance de 100,000 années-lumières) de centaines de milliards de planètes, dont énormément sont plus vieilles que nous, potentiellement plus vieilles de 3 à 5 milliards d'années.

Conclusion 1
Donc nécessairement, parmi les centaines voire les milliers de planètes qui ont développé la Vie, beaucoup sont déjà passées par le stade de maturité qui leur permet(trait) de communiquer avec nous, aujourd'hui, sur Terre.

Conclusion 2
Or, l'échec des projets de type Seti, qui écoutent l'espace profond depuis 50 ans, montre que nous n'avons jamais capté de telles communications.

Donc, on a bien une contradiction (un paradoxe) entre :
  • la nécessité statistiquement avérée, et
  • la réalité de l'observation (ou plutôt de la non-observation)
Depuis que ce paradoxe a été exprimé, de multiples explications ont été proposées :
  • Certaines remettant en cause la prémice 1, arguant que la Vie ne s'est développée que sur la Terre. Belle idée, mais idée peu probable. D'autant d'ailleurs que si l'Eternel nous a dit que nous sommes à son image, Il n'a jamais dit que nous étions sa seule image dans l'univers, ou que toutes ses créations étaient à son image ...
  • D'autres remettant en cause notre capacité à détecter ici et maintenant des signaux exogènes, puisque nécessairement ceux-ci reposent sur des techniques beaucoup plus élaborées que celles à notre disposition.
  • D'autres encore estiment que observés, nous sommes ...
Une explication a retenu mon attention :

Il est fort possible qu'une civilisation épuise les ressources de sa planète, puis s'effondre et disparait, juste après avoir émis son propre signal, mais bien avant d'avoir su capter les signaux émis par les autres.


1 commentaire:

  1. Le paradoxe de Fermi, dans le texte : «Se l'Universo e la nostra galassia pullulano di civiltà sviluppate, dove sono tutte quante ?»

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