J'étais hier dans un train, plongé dans le livre VII de la Guerre des Gaules de César.
J'étais de tout coeur avec Vercingetorix et ses résistants Arvernes, venus au pays des Eduens, mourir dans cette plaine des 3000 pas, massacrés par les six légions de Cesar, lors de la bataille d'Alesia.
A un moment, ému et fatigué, je lève les yeux par la vitre.
Nous passions dans une gare, dont je déchiffre le nom sur un panneau "Alesia - Les Lauses".
Le train traversait, hic et nunc, cette même plaine, où voilà 2100 ans, le sang gaulois abreuvait la terre de Gallia, qui deviendrait un jour la France.
Il est parfois des coincidences si violentes que l'on ne peut s'empêcher d'y chercher du sens.
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